La Fédération des Industries de Grèce (SEB) a critiqué lundi la mauvaise place de la Grèce - 48ème place sur 122 pays - dans le classement mondial 2006 des technologies de l'information et de la communication (TIC), selon le rapport du Forum Économique mondial The Global Information Technology Report, soulignant que la Grèce perd même cinq places par rapport au classement 2005.
La SEB, se fondant sur les conclusions de ce rapport, mentionne que malgré certains progrès en matière d'éducation, de gouvernance électronique, de recherche et de mise en place d'une législation sur les technologies de l'information, la Grèce reste mal classée du fait de facteurs plus généraux liés à la compétitivité de l'économie et à un taux encore faible d'usage des nouvelles technologies par les citoyens mais aussi les entreprises.
Les industriels grecs considèrent qu'un recours plus fréquent aux nouvelles technologies pourrait avoir une influence favorable sur la compétitivité des entreprises grecques, tout en reconnaissant que le changement de mentalité commence par l'éducation, les enfants devant se familiariser aux nouvelles technologies.
La SEB propose en conséquence que les politiques gouvernementales en faveur d'extension de l'usage des nouvelles technologies, devraient prévoir notamment des mesures en faveur des entreprises pour limiter le coût de gestion et de création et davantage d'incitations à l'investissement dans la recherche et l'Innovation.
i-GR/ANA-MPA