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Célébration de la Fête nationale grecque du 25 mars

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By iNFO-GRECE,

C'est par le traditionnel défilé des élèves en présence du ministre de l'Education et des Cultes, Marietta Giannakou, que se sont ouvertes samedi à Athènes les manifestations pour la commémoration de la Fête nationale grecque du 25 mars, pour culminer dimanche avec le grand défilé militaire place Syntagma à Athènes en présence du président de la République, Carolos Papoulias. "La Révolution de 1821 constitue un moment d'élévation nationale de notre peuple vers la liberté et la défense de l'honneur et de la dignité humaines", a souligné M. Papoulias dans son message.

Une messe solennelle a précédé le défilé militaire à la métropole d'Athènes, suivie du dépôt de gerbes au Monument du Soldat Inconnu.

A l'issue du défilé, M. Papoulias a souligné que la Grèce "célèbre aujourd'hui la plus brillante page de son histoire. Un peuple presque sans armes, avec la seule passion pour la liberté, avec la passion pour l'indépendance nationale, s'est soulevé contre l'empire ottoman. Faisant face à un climat défavorable de l'Europe réactionnaire de l'époque, il a lutté et gagné, et nous vivons libres aujourd'hui".

Dans son allocution officielle faite vendredi le président de la République a appelé la Nation à une réflexion collective sur les grands moments du 25 mars 1821 qui ont marqué l'histoire nationale par "un signe lumineux dans les luttes continues pour l'Indépendance, la Liberté et la Justice [...] Des jours, comme aujourd'hui, sont favorables à une réflexion collective et un souvenir des grands moments de notre histoire", a-t-il dit.

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a souligné pour sa part qu'"à une époque de changements et d'incertitudes, les Grecques et les Grecs prouvent dans les actes qu'ils s'inspirent résolument de ces mêmes valeurs universelles qui ont armé les combattants de l'Indépendance. Et cela est la moindre des reconnaissances qui sied à leur sacrifice".

"La Grèce, libre et forte plus que jamais dans son histoire contemporaine, est facteur de paix et de démocratie, de développement et de prospérité dans l'ensemble de la région de l'Europe du Sud-Est. Avec la conviction que le respect mutuel et la coopération peuvent remplacer la suspicion et la confrontation, nous soutenons activement l'adhésion de nos voisins dans la grande famille européenne, de sorte à ce que tous les peuples de la région jouissent des droits et soient liés par des obligations qu'implique le choix européen (...) Nous démontrons que les valeurs de la justice et de l'humanisme peuvent devenir les critères de l'action et du comportement international", a-t-il affirmé.

De son côté, le ministre de la Défense, Vanghelis Meémarakis, a déclaré que le 25 mars est jour de souvenir et de réflexion. "L'investissement dans les forces armées est un investissement dans la paix, un investissement dans l'Homme, et cela parce que lorsqu'il y a un environnement de sécurité, il peut y avoir des investissements, des postes de travail. C'est justement pourquoi les forces armées sont des forces de paix et de dissuasion qui veulent permettre à chaque Grec et à chaque visiteur du pays de se sentir en sécurité", a souligné le ministre.

Du côté des partis politiques de l'opposition, le président du PASOK (socialiste), Georgios Papandreou, a déclaré que "le message de la lutte de libération nous montre la route en avant", soulignant encore que "la Grèce a besoin aujourd'hui de réaliser le grand bond en avant".

"L'Hellénisme célèbre aujourd'hui l'anniversaire de la grande lutte pour l'indépendance de la Nation (...) La lutte de libération des Grecs constituera à jamais le symbole de la dignité pour chaque Homme et pour chaque peuple luttant pour sa liberté. Pour chaque société qui aspire et revendique un avenir meilleur", a-t-il souligné.

Dans son message, le KKE (communiste) souligne que "la Révolution de 1821 montre que la voie de la lutte et de la confrontation résolue avec la légalité des forces réactionnaires constitue une voie unique pour le peuple. Pas de soumission é la politique anti-populaire qui sert la compétitivité et le profit du capital. La classe bourgeoise, qui était en ce temps lé progressiste, qui a dirigé une révolution de libération nationale é contenu bourgeois, est devenue depuis longtemps réactionnaire".

Le Synaspismos (communistes radicaux), quant à lui, soutient que "l’anniversaire de cette année - 186e - coïncide avec les luttes de la jeunesse pour défendre le caractère public de l'éducation et améliorer le savoir dispensé. En même temps, de plus en plus de citoyens grecs prennent conscience de la nécessité de renforcer leur lutte pour garantir et étendre leurs droits, pour renforcer l'Etat social, pour accroître leur revenu et protéger l’environnement".

Enfin, la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Benaki, souligne que "chaque Grec qui se remémore aujourd’hui la marche et l’histoire de la Grèce, comment nous sommes arrivés là où nous sommes, ressent aussi le poids immense de l’héritage que nous a légué la Révolution de 1821, le devoir de conserver tout ce que nous ont assuré nos ancêtres avec du sang et des sacrifices, l’obligation de veiller à la défense de la liberté, de la démocratie et du progrès, la responsabilité d'être unis et, avec pour arme cette unité, de faire face aux dangers et aux défis".

Des messages avaient également été adressés vendredi par le président du Conseil de l’Hellénisme de la diaspora, Stephanos Tamvakis, et la veille par le ministre de l’Education et des Cultes, Marietta Giannakou, et le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Theodoros Kassimis.

i-GR/ANA-MPA

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