michas bruxelles
Noël approche, mais les policiers belges n'ont fait aucun cadeau au préfet du Pirée, Yannis Michas, en visite à Bruxelles mardi, qui a eu le malheur de hausser le ton de la protestation suite au retard de son vol et la perte de ses bagages. Sur le qui vive en période de fêtes, où la crainte terroriste est à son paroxysme, les policiers de l'aéroport, n'accordent aucune exception aux VIP, surtout s'ils sont Grecs faudrait croire, et planquent M. Michas au sol à la grande surprisse de ce dernier qui se trouve aussitôt menottes en main. Au même moment toute la délégation grecque et les eurodéputés l'accompagnant étaient, eux aussi, retenus.
Finalement, la délégation grecque est partie dans l'après-midi pour d'Amsterdam pour prendre un autre vol, mais à son arrivée à l'aéroport néerlandais, un comité d'accueil d'une centaine de... policiers l'attendait, décidément peu désirable dans ces terres basses aussi.
"Je ne suis pas le premier, mais je crains ne pas être le dernier citoyen à vivre dans un aéroport les conséquences du climat d'hystérie anti-terroriste. Je suis terrifié par le fait que tout citoyen réclamant ses droits en tant que passager peut se retrouver collé au sol avec des menottes comme cela m'est arrivé. Nous devons tous unir nos voix et exiger le respect des droits humains dans chaque partie du globe", a déclaré M. Michas.
Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a aussitôt protesté auprès du gouvernement belge après avoir été informé par le hyper-préfet d'Athènes et du Pirée, Fofi Yennimatas, des détails de l'arrestation et du fort mécontentement de la délégation grecque composée d'élus locaux et d'eurodéputés. En parallèle, l'eurodéputé grec, M. Lamprinidis, a saisi la présidence du Parlement européen.
i-GR/ANA-MPA