aris pana
Depuis le début de saison, Aris a marqué les esprits pour son jeu fluide mais inefficace. Auteur d’une seule victoire en 11 journées et d’une flopée de matches nuls, les Thessaloniciens ont rencontré d’énormes difficultés à assurer leur succès dans des rencontres qu’ils ont pourtant dominées. Sans doute en sous estimant son adversaire, le Panathinaïkos allait le pas léger à la capitale du Nord grec. Mal lui en a pris, il rentre à Athènes, pas seulement bredouille, mais en plus avec un but à son passif.
Pourtant lors des réceptions d’Olympiakos et AEK furent tout deux menés à la pause, mais renversaient in xtremis la situation au Stade Kleanthis Vikelidis. Face au Panathinaïkos, Aris a usé de ses mauvaises expériences à son profit. Dès le début, Aris a imprimé son rythme sur la rencontre, mais a connu un coup d’arrêt lorsque Koke a vu son penalty arrêté par Embédé (15°). De nouveau entreprenant en début de seconde période, les nordistes ont trouvé l’ouverture sur corner, Weisshaimer marquant de la tête (54°). Munoz a beau eu changé ses plans pour essayer de renverser la vapeur, l’Aris a su cette fois-ci se contenter de son but d’avance et l’a preservé jusqu’au coup de sifflet final.
Cette défaite a fait le bonheur d’Olympiakos et d’AEK qui ont remporté leur match. AEK a battu aisément Ionikos (2-0) à l’OAKA, grâce à un doublé de Julio Cesar (37°, 75°) sur deux passes de Lakis, tandis qu’Olympiakos n’a pas rencontré plus de difficultés à Kerkyra en faisant la différence sur le même score en une minute, par des buts de Julio Cesar (37°) et Stoltidis (38°) sur deux passes décisives de Castillo.
Après sa défaite à Xanthi, le PAOK a connu un nouveau coup d’arrêt en concédant le nul à domicile face au Panionios. Miecel a pourtant réédité une excellente performance mais s’est retrouvé un peu trop seul sur le front de l’attaque des thessaloniciens. Après avoir trouvé le poteau (27°), il a ouvert le score d’une jolie frappe (34°). Panionios a rapidement répondu par Goundoulakis (44°) et a su tenir le score en seconde période (1-1).
En Crète, Xanthi n’en finit plus de se redresser. Face à un OFI très en forme, Xanthi n’a rencontré aucune difficulté et est désormais sur les traces du PAOK, après avoir été relégable durant les 9 premières journées. C’est Garpozis qui a conduit Xanthi à la victoire. Il a d’abord ouvert le score (19°) puis a servi le second but à Vryzas (25°) et aurait même pu anéantir l’OFI, mais le poteau a freiné ses ardeurs (33°). Coupe et Championnat confondu, il s’agit de la sixième victoire consécutive de l’équipe de Takis Lemonis.
Troisième victoire consécutive pour Heraklis qui est venu à bout d’Aigaleo (2-1), sur des buts de Katsambis (33°) et Papapostolou (45°). Aigaleo est revenu dans le match oar Skopelitis (64°) mais a ensuite buté sur une défense bien regroupée.
Larissa s’est bien repris après 6 rencontres sans victoire. Les grenats ont battu Ergotelis par deux buts à un en renversant une situation compromise par l’ouverture du score de Kiliaras, d’une frappe magistrale (23°). Ce sont Bassila (45°) et Gikas (56°) qui ont redonné le sourire aux hommes de Donis.
Dans le dernier match, Atromitos et Kalamaria se sont quittés sur un score aussi nul que le fût leur prestation (1-1). Les buts ont été inscrits sur deux penalties par Merino (34°) pour les Peristériotes et par Perone pour les nordistes.
A l’issue de la 13° journée du Championnat, le Pana perd pied : Olympiakos (33), AEK (30), Panathinaïkos (28). PAOK (22) compte encore une petite marge sur Xanthi (18) et OFI (17). Ionikos (6) est désormais abandonné par Kalamaria (11), Ergotelis et Heraklis (12). Côté scorers, Rivaldo (10 buts) devance Miecel (9) et Salpiggidis (8).
La semaine prochaine, ce sera très dur pour l’AEK à Xanthi, tandis que le Panathinaïkos et Olympiakos recevront respectivement Aigaleo et Larissa. Ionikos jouera déjà une de ses dernières cartes lors de la réception d’Heraklis. D’ici là, la Champions League reprendra ses droits et les résultats d’Olympiakos et d’AEK dans cette prestigieuse compétition bouleverseront peut-être le paysage du football grec. Trond Sollied joue sa place, face au Shaktar Donetsk, et l’Olympiakos sa crédibilité. Quant à l’AEK, elle est aux portes d’un de ses plus grands exploits européens.
i-GR/OV