aek iraklis
Après la catastrophique prestation des clubs grecs en Coupe d’Europe en cours de semaine, le championnat reprenait ses droits et les grands clubs athéniens espéraient panser leur vague à l’âme à cette occasion. Si les trois grands clubs du bassin athénien (Olympiakos, PAO, AEK) se sont imposés, le moral n’en est pas pour autant au beau fixe.
Seule l’AEK a vraiment retrouvé la forme après sa défaite à Milan (3-0), en écrasant Heraklis, pourtant seul représentant hellène à avoir briller sur le plan continental (victoire 0-1 au Wisla Krakow, en Pologne, grâce à un but de Prittas). Lyberopoulos était en grande forme. Sous une pluie battante, il a inscrit deux buts (5°, 54°), Lakis parachevant le succès athénien dans les arrêts de jeu. Un poteau de Georgiadis à la 87° aura empêcher les visiteurs de revenir dans la rencontre dans les derniers moments. AEK – Heraklis (3-0)
Les deux rivaux séculaires se sont eux aussi imposé, dans des matches à l’extérieur, mais ont surtout ravivé les soucis dans l’esprit de leurs supporters. Olympiakos et Panathinaïkos humiliés à domicile en cours de semaine (Olympiakos par Valence 2-4 au Karaïskaki, Panathinaïkos tenu en échec 1-1 par d’anonymes ukrainiens) ont souffert le martyre pour venir à bout de leurs adversaires.
Olympiakos, mené 1-0 en Crète par l’OFI sur un but d’Ofori-Quaye (29°), son ancien joueur, a du attendre la 69° pour égaliser d’une tête de Rivaldo sur un centre de Georgatos, pour finalement s’imposer grâce au premier but officiel de l’équatorien Borja qui profitait d’un service magnifique de Konstantinou (87°). Mais OFI peut s’en vouloir, ayant eu une balle de break par Nwafor (66°). OFI- Olympiakos (1-2)
Quant aux Verts, ils ont joué sans une once d’inspiration face à un Panionios, très occupé à détruire le jeu, sans jamais chercher à le construire, s’est acquitté sans grande difficulté de cette tâhce peu glorieuse. Finalement, c’est Romero qui, entrant dans la surface de réparation, s’est fait bousculer par Conti, obtenant ainsi un penalty de la dernière chance, transformé par Papadopoulos (87°). Panionios – Panathinaïkos (0-1)
Ionikos brillait depuis le début de saison. Auteur d’un match sérieux sur le terrain d’Aris, les nicéotes auraient pu continuer sur leur lancée si Halkias n’avait pas arrêté le pénalty de Makor, obtenu par lui-même (78°). Finalement, cette échec était puni en fin de match, Aris remportant la victoire (1-0) sur un but de Nascimento (88°).
Kerkyra profitait de cette défaite pour se hisser à la troisième place du classement en battant Atromitos (1-0) grâce à un but de son ancien joueur Karadimos (17°) lequel profitait d’un service de D’Acol, un jeune brésilien prêté par Olympiakos.
Sans souffrir le PAOK a remporté son deuxième succès de la saison à la Toumba, face à une bien faible équipe crétoise. Ergotelis, vaincu 1-0, n’aura jamais fait illusion et peut même remercier l’arbitre de ne pas avoir expulsé l’albanais Haxhi avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, Charalambidis, venu du PAO, ouvrait la marque et assurait les 3 points à ses nouveaux coéquipiers.
La chute n’en finit plus pour Xanthi, vaincu 2-0 sur le terrain de l’Apollon Kalamaria. N.Papadopoulos (25°) et Karaliopoulos (53°) ont apporté les premiers points aux joueurs de la banlieue de Salonique qui demeurait seule avec 0 pt au classement. Avec son jeu fait de longs ballons en avant, avec l’espoir d’une déviation de la tête de Lambriakos ou de Vryzas, Xanthi ne pouvait espérer mieux. Mantzourakis nous avait habitué à mieux.
Enfin, à Larissa, les locaux ont été tenus en échec par Aigaleo (2-2) dans le match le plus prolifique de la journée. Tout commençait bien pour les athéniens dans le sulfureux Alkazar, puisque Petropoulos ouvrait le score dès la 7° minute de jeu. Ce but libérait les joueurs de Larissa qui n’avaient plus rien à perdre. Ils enchaînaient les coups de boutoirs et parvenaient à renverser la situation avant la pause, grâce à des buts du brésilien Clayton (28°) et de Kalantzis (37°). En début de deuxième période, Aigaleo relançait le match, par Petropoulos (47°) encore lui, avant de donner des sueurs froides à l’entraîneur Donis. En effet, Agritis obtenait un penalty mais Skopelitis manquait la cible (63°). Malgré la déception, c’est Aigaleo qui faisait le jeu en fin de match et parvenait à conserver le point du match nul.
A l’issue de la 4e journée, Olympiakos mène la danse avec 12 points, soit une avance de 3 longueurs sur le Panathinaïkos et 4 sur le surprenant troisième, Kerkyra. Ionikos et PAOK suivent avec 7 points tandis que l’AEK est 6ème du général avec 6 pts. En queue de classement, Xanthi, Panionios et Heraklis comptent 1 petit point. Nery Alberto Castillo (Olympiakos) demeure leader du classement des buteurs avec 4 unités.
A l’étranger, Gekas a encore marqué, cette fois-ci en championnat, permettant à son équipe de Bochum de revenir de son déplacement avec le point du match nul (1-1). En France, Lille s’est incliné (1-3) à domicile malgré le but de Tavlaridis.
i-GR/OV