Formidable soirée que celle proposée samedi dernier, 9 septembre, à l’Olympia par Nicolas Rossignol, le créateur du Festival "Tout le monde chante" et parrain de l’association Terry le Petit Ange. Non, ce n’était pas une nième apparition de Nikos Aliagas accompagné de ses apprentis chanteurs de la Star Académie, mais bien un Nikos en apprenti chanteur lui-même entouré de ses amis artistes et journalistes pour une soirée de générosité au profit des enfants atteins de cancer.
Tout commence en 2004, lorsque la maman de petit Terry découvre que pour des raisons administratives son enfant ne pouvait pas bénéficier des traitements individualisés du cancer comme les adultes. Scandalisée, dans le désespoir elle s’adresse à l’émission de Julien Courbet, Sans aucun doute, lequel interpelle le ministre de la Justice.
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Depuis, Terry est parti pour d’autres mondes, mais les fées médiatiques se sont penchées sur son berceau désormais vide. Nicolas Rossignol et Pascal Olmeta parrainent l’association crée par la maman de Terry, et les people, de Dechavanne à Zidane, s’affichent alors régulièrement aux côtés de l’association, et le ministre de la Santé de l’époque Philippe Douste-Blazy s’engage à créer une unité de soins spécialisée.
C’est ainsi que pour samedi, Nicolas Rossignol, organisateur déjà du Festival "Tout le monde chante" et assez intime de Nikos pour savoir que le Grec enrage de monter un jour sur scène, non plus en présentateur mais en chanteur, lui propose une carte blanche à l’Olympia. Nikos accepte le défi et se met au travail.
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Des semaines de répétitions, bien sûr, n’en font pas un Staracadémicien, mais le résultat est honnête, voir plus intéressant même parce que sincère et authentique, d’autant que le but visé n’est pas la performance, mais une soirée sympa entre copains, réunissant amis et fans pour la bonne cause. Comme l’a dit Nicolas Rossignol, Nikos a accepté de se mettre en danger devant le public dans une salle mythique et c’est tout son mérite. L’autre c’est d’avoir transmis toute sa générosité dans la salle et faire dire à la maman de Terry, regardant les yeux ravis des enfants de l’association, qu’une partie du combat est ainsi gagnée.
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Place alors au spectacle, Nikos pendant deux heures, « vous ne pourrez même pas zapper » avait prévenu en intro le présentateur Arthur. Nikos en solo et en amateur du blues, en duo avec Murray Head, avec Nolwenn Leroy, avec Demi Evans, et bien d’autres…
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En interludes, des solos de Zoe, de Michal, de Pauline Ester, de Patrice Carmouze, de Julie Zenatti, de Florence Foresti, et une ravissante Liane Foly, pleine d’énergie et de bonne humeur. Que d'émotion ! comme on aurait dit à la télé. Et pour finir, une invité-surprise, la compatriote Haris Alexiou, que l’on pourra voir et entendre plus longuement à Paris, le 6 octobre au Grand Rex.
i-GR