L'Etat grec a accepté, sur décision de la commission interministérielle des dénationalisations réunie mardi soir, l'offre publique du Crédit Agricole pour la cession au groupe bancaire français de 11% des actions qu'il détient dans le capital de Emporiki Bank. Les candidats ne se sont pas bousculés au portillon, et après que le gouvernement grec ait écarté une offre concurrente de la Banque de Chypre, le français Crédit Agricole restait seul candidat au rachat.
"La commission interministérielle a évalué la proposition révisée du Crédit Agricole, qui est significativement améliorée en ce qui concerne le prix par rapport à la proposition initiale. Il s'agit d'une proposition qui reflète les données réelles et la valeur de Emporiki Bank", a affirmé le ministre, qui a souligné que la décision de la commission interministérielle est conforme avec l'avis du c.a. de la banque grecque et a été arrêtée en prenant en compte l'intérêt public, le renforcement de la concurrence dans le système bancaire et la compétitivité et l'ouverture à l'étranger de l'économie grecque.
"Apres l'acceptation par l'Etat de la proposition du Crédit Agricole, il est d'importance majeure que cette dénationalisation stratégique de grande envergure s'achève avec succès. La proposition du Crédit Agricole est signe de la confiance dans les reformes qui sont réalisées et dans les perspectives de l'économie grecque, du système bancaire grec et de Emporiki Bank elle-même", a conclu le ministre.