Skip to main content

Elections anticipées en Grèce en octobre, selon The Economist

Profile picture for user iNFO-GRECE
By iNFO-GRECE,

Le rapport de "Economist Intelligence Unit" pour la Grèce, qui a été communiqué en marge des travaux du congrès Economist, prévoit des élections anticipées en octobre 2007 et une probable victoire de la ND, compte tenu du développement croissant de l'économie grecque et des progrès réalisés pour la création de nouveaux emplois qui compenseront les conséquences de la réforme du marché du travail. Le premier ministre, Costas Caramanlis, intervenant au congrès n’a pas démenti, alors qu’il a insisté sur le besoin que « les changements et réformes dans le secteur de l'Education se poursuivent » avant d’enchaîner sur la coopération économique dans les Balkans, thème principal du congrès.


En ce qui concerne les questions de politique étrangère, le rapport souligne que le gouvernement doit oeuvrer en vue du renforcement des liens de la Grèce avec les pays voisins, y compris la Turquie et promouvoir la stabilité dans les Balkans.

Toujours selon le rapport, malgré les récentes tensions, l'ouverture des concertations d'adhésion entre l'UE et la Turquie crée un climat bénéfique pour une amélioration des relations greco-turques, tout en soulignant que le non règlement du problème chypriote engendre des dangers en ce qui concerne le durcissement des relations entre les deux pays.

Au chapitre de l'économie, le rapport prévoit que le déficit public de la Grèce reste au-dessus du seuil des 3% du PIB pour 2006, alors qu'il régressera en dessous de ce seuil au cours des années 2007-2010.

Ce congrès s'est ouvert mercredi à Athènes avec la participation d'hommes d'affaires et de technocrates de Grèce, Bulgarie et Roumanie, réunis pour examiner les moyens de renforcer les relations entre les trois pays sur fond de la perspective proche de l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie à l'UE.

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a lancé un message tous azimuts que les « changements et réformes dans le secteur de l'Education se poursuivent en vue d'une revalorisation qualitative de l'enseignement universitaire public », dans un discours adressé au Congrès Economist.

« Nous programmons des réformes qui ouvrent la voie à une amélioration incessante du niveau des études dans tous les établissements universitaires publics », a notamment souligné M. Caramanlis ajoutant qu'il s'agit de réformes qui garantissent des diplômes pour l'emploi, qui donnent à la jeunesse du pays plus de possibilités de succès et de progrès dans le nouvel environnement de compétition. Ces changements garantissent des opportunités plus nombreuses à la jeunesse et c'est dans cet objectif que le gouvernement vise à la promotion d'un dialogue ouvert avec tous les intéressés afin de pouvoir établir la plus grande résultante commune, de renforcer l'éducation en tant que levier de développement durable, d'assurer une meilleure répartition du revenu, la cohésion sociale et la justice.

M. Caramanlis a encore évoqué la politique de son gouvernement et souligné qu'il avait déjà obtenu une réduction importante du déficit budgétaire et garantit que celui-ci passerait, en 2006, sous la barre des 3% du PIB.

Au chapitre de la coopération avec la Bulgarie et la Roumanie, M. Caramanlis a souligné que la Grèce soutient activement l'adhésion de ces pays à la grande famille européenne, ajoutant encourager également la perspective européenne de tous les pays voisins et exprimant l'espoir qu'ils procèderont aux changements, réformes et choix politiques fondamentaux nécessaires pour répondre entièrement aux règles et exigences, aux principes et aux valeurs de l'UE. « Les pays intéressés devront adopter et prouver dans les actes qu'ils suivent -dans tous les cas- l'obligation du respect total des droits de l'Homme, de la légalité internationale, du principe de la compréhension et de la bonne foi, ainsi que le règlement de tout contentieux laissé en suspens par le passé », a-t-il dit.

M. Caramanlis a encore affirmé que la Grèce désire une coopération plus étroite et efficace avec tous ses voisins, fournissant à cet effet des données prouvant l'intérêt des investisseurs grecs. Il a notamment mentionné la présence de 3.500 entreprises grecques dans les Balkans, soulignant que les hommes d'affaires grecs avaient investi quelque 12 milliards d'euros dans les pays voisins. Les investissements grecs occupent la seconde place en Bulgarie et la troisième en Roumanie, alors que les banques grecques participent à plus de 20% dans le système bancaire de la région.

Le premier ministre a également accordé une grande importance à la création d'une communauté énergétique et à la coopération de la Grèce, la Bulgarie et la Russie à la construction de l'oléoduc Bourgas - Alexandroupolis.

Il a conclu en affirmant que l'UE est la base sur laquelle nous construisons l'avenir commun des pays et des peuples d'Europe, alors que la marche d'adhésion des pays des Balkans a prouvé être un levier pour des réformes et des changements institutionnels, un levier pour le renforcement de la démocratie et de la stabilité.

i-GR/ANA-MPA

Be the first to rate this article