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Les étudiants grecs craignent la privatisation des facs

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By iNFO-GRECE,

En décembre dernier, quand les voitures brûlaient par centaines dans les banlieues françaises, des jeunes Grecs s'y sont mis par "solidarité". Cette fois, ce sont les manifestations estudiantines en France qui ont donné quelques idées à leurs camarades grecs qui entament leur 4e jour de mobilisation contre le projet de loi du gouvernement que les organisations de gauche qualifient de "privatisation de l'éducation". En écho, les deux partis de la gauche communiste, ont demandé un débat au Parlement.


Le KKE (parti communiste de Grèce) a demandé un débat des chefs de partis au Parlement sur l'éducation nationale. Son Secrétaire générale, Aleka Papariga, estimant jeudi, dans sa lettre à la Présidente du Parlement, Anna Psarouda-Benaki, que la loi qui doit être prochainement promulguée s'insère dans le cadre des reformes prises ces dernières années pour commercialiser et privatiser l'éducation.

Au 4e jour des grèves des universitaires, le député de la Synaspismos (gauche radicale) et ancien président du parti, Nicos Constantopoulos, a demandé à son tour que soit entendu au Parlement le Premier ministre sur la situation de la communauté universitaire "inquiète de l'avenir des universités d'Etat".

i-GR/ANA

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