Le directeur-conseil de Ericsson-Grèce, Bill Zikou, a réfuté toute implication de la société Ericsson, fournisseur de la société de téléphonie mobile Vodafone, dans l'affaire des écoutes téléphoniques en Grèce.
"La société Ericsson déclare n'avoir aucune implication dans la création, l'introduction et l'utilisation du logiciel illégal qui a été découvert dans le réseau de Vodafone", écrit M. Zikou dans un mémo adressé aux membres de la commission des Institutions et de la Transparence du Parlement qui examine le dossier des écoutes téléphoniques.
M. Zikou a dit que Ericsson a été à l'origine de la découverte des écoutes téléphoniques et la première a en avoir informé aussitôt son client, Vodafone, ajoutant que selon lui, ce qui s'est passé, est qu'un logiciel non-Ericsson, très compliqué, utilisant des composants de base des logiciels suédois, avait été introduit dans le système Vodafone.
Cette déposition contredit en partie les allégations la semaine dernière devant cette même commission du directeur-conseil de Vodafone, Georgios Koronias, selon lequel "seules des personnes mandatées par Ericsson" étaient en mesure d'activer le logiciel espion, puisque exigeant des compétences extrêmement pointues inexistantes en Grèce.
i-GR/ANA