oies kastoria
Le ministre du Développement agricole et de l'Alimentation, Evanghelos Bassiakos, a demandé au Conseil des ministres de l'Agriculture de l'UE, réuni lundi à Bruxelles et axé sur la grippe aviaire, de préciser le soutien économique communautaire au secteur avicole, en raison de l'évolution de la situation sur le front de la grippe aviaire. Malgré l'appui de la France et de l'Italie, l'UE estime qu'une telle aide n'est pas justifiée pour le moment.
Plus particulièrement, M. Bassiakos a demandé que des mesures communautaires concrètes soient prises dans l'immédiat en faveur de l'élevage grec des volailles, comme le retrait des stocks existants avec indemnisation des éleveurs, ainsi que l'octroi de ristournes à l'exportation pour les produits de viande de volailles à destination des pays des Balkans.
Parallèlement, M. Bassiakos a informé le Conseil de l'efficacité des mesures prises par la Grèce en ce qui concerne la prévention et - si cela s'avère nécessaire - la lutte face à la grippe aviaire.
Toutefois à mesure que la grippe s'étend à d'autres pays de l'Union européenne, il est peu probable que le Conseil prenne des mesures spécifiques et s'orienterait plutôt vers une stratégie globale. Dans ses conclusions lundi soir, le Conseil exhortait les citoyens européens à manger de la volaille rappelant que seuls les oiseaux sauvages sont touchés pour le moment. Quant aux aides réclamées par la France, la Grèce et l'Italie, l'Union européenne répondait que la situation actuelle ne justifiait pas le déblocage d'une aide exceptionnelle aux éleveurs.
Bassiakos demande aussi des incitations à l'agriculture pour la production des biocarburants
Au cours d'un débat sur un communiqué de la Commission concernant les biocarburants, M. Bassiakos a soutenu la proposition de mesures communautaires qui garantiront la production compétitive des biocarburants dans l'ensemble des pays de l'UE, comme par exemple l'augmentation importante des aides par hectare et autres incitations, ce qui, pour le ministre grec, aurait pour effet de limiter la dépendance auprès des importateurs d'énergie et de contribuer au développement et à l'essor de l'activité économique des régions agricoles et à la protection de l'environnement contre l'émission des gaz a effet de serre.
Plus particulièrement, M. Bassiakos a demandé l'octroi d'incitations pour l'augmentation de la production de biomasse et la possibilité d'utiliser les biocarburants dans les activités agricoles, ainsi que pour couvrir des besoins en énergie des régions urbaines.
i-GR/ANA