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Déception et amertume après la rencontre Caramanlis-Blair sur le Budget de l'UE

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By iNFO-GRECE,

Une négociation dure et tenace, c'est ainsi que le Premier ministre grec, Costas Caramanlis a qualifié l'état de la situation sur les propositions de la présidence britannique pour le Budget de l'Union européenne, à l'issue d'un déjeuner de travail avec le Premier ministre britannique et président en exercice de l'UE, Tony Blair, jeudi à Londres, et d'un entretien en tête-à-tête sans conseillers pendant une dizaine de minutes. Un accord d'autant plus difficile à obtenir que les plaies de l'échec en juin dernier ne se sont visiblement pas encore fermées, "chacun des 25 Etats ayant ses propres conceptions et priorités", a rappelé M. Caramanlis.


Les propositions budgétaires de la présidence brittanique restent à ce jour encore inacceptables par la plupart des Etats-membres.

"Je ne peux exclure entièrement (un accord des "25" sur les perspectives budgétaires de l'UE 2007-2013) d'ici la semaine prochaine. Je dirai simplement ceci. Nous nous trouvons dans la phase délicate, très sensible, d'une négociation dure et tenace", a déclaré M. Caramanlis.

En ce qui concerne la position grecque, le chef du gouvernement a précisé d'une part qu'"Athènes avait foi en une Europe de la cohésion, ce qui signifie des convergences politiques avec les pays-membres les plus pauvres et, d'autre part, pour ce qui est de la répartition du poids de l'élargissement, il doit être juste. Nous continuons", a dit M. Caramanlis, "à nous battre, à lutter, prenant des initiatives, créant des alliances avec d'autres pays, et à faire ce que nous pouvons jusqu'à la fin pour garantir nos intérêts".

A Athènes, le PASOK, principal parti de l'opposition par la voix de son porte-parole, Nicos Athanassakis, a déploré vendredi, en commentaire de la rencontre Caramanlis-Blair à Londres, l'absence d'informations précises.

"Nous n'avons pas une image claire des résultats, et le gouvernement, comme il le fait dans presque tous les dossiers comprenant des négociations, n'informe pas sur les objectifs de la Grèce, mais à la fin déclare les avoir tous réussis".

i-GR/ANA

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