Skip to main content

Début du procès en appel du '17 Novembre'

Profile picture for user iNFO-GRECE
By iNFO-GRECE,

Le président de la chambre criminelle de la cour d'appel chargée de juger les membres de l'organisation terroriste du "17 Novembre" a déclaré ouverte vendredi matin l'audience du tribunal en priant tous les intervenants de faire en sorte que le procès ait lieu dans le calme, de sorte que la justice de second degré puisse remplir son rôle - à savoir aborder d'éventuelles erreurs du jugement de première instance - le mieux possible.


Des mesures de sécurité draconiennes ont été mises en place comme lors du premier procès, et 12 des 13 détenus étaient présents à la cour, Savvas Xiros étant resté en prison, vu que son recours en appel en mars dernier contre la première condamnation a été jugé irrecevable, le délai d'appel ayant été dépassé. Rappelons qu'il avait initialement renoncé à son droit de faire appel après le premier jugement.

L'avocat général, Efterpi Goutzamani, a néanmoins proposé au tribunal de faire droit à la requête de Savvas Xiros d'assister au procès, puisque selon la procédure, il est mis en cause par l'appel de ses co-accusés sans avoir la possibilité de se défendre, et a ajouté que si le tribunal considère que son état de santé l'empêche d'être présent, il peut tout de même être représenté par son avocat. Le tribunal a finalement statué en faveur de la présence de Savvas Xiros en fin de matinée.

Le maire d'Athènes et épouse du député Pavlos Bakoyannis assassiné par le "17 Novembre" en 1989, Dora Bakoyannis, présente au procès avec ses enfants, Alexia et Costas, a déclaré aux journalistes que "les familles des victimes sont présentes au tribunal comme partie civile" et ajouté que "nous avons confiance dans la justice grecque et nous attendons qu'elle nous apprenne des éléments encore inconnus dans cette terrible affaire".

La veuve de l'ancien général de brigade britannique Stephen Saunders, assassiné en 2000, était également présente sur les bancs des parties civiles.

Du côté des accusés, MM. Giotopoulos et Koufodinas ont fait des déclarations aux journalistes lors d'une suspension d'audience.

Alexandre Giotopoulos, dans une intervention écrite lue devant les médias, conteste notamment toute participation dans les 95 actes de violence qui lui sont reprochés et déclare avoir été condamné pour des raisons politiques et sous la pression de l'étranger.

Interrogé en outre par le tribunal sur l'identité de ses avocats, M. Giotopoulos a déclaré qu'à part MM. Rachiotis et Chryssicopoulos, un avocat français sera chargé de le représenter.

Quant à Dimitris Koufodinas, il a déclaré faire l'objet d'un procès politique et souligné que ce tribunal, comme le précédent, est chargé de juger les "adversaires du régime".

i-GR/ANA

Be the first to rate this article