Le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement, Théodoros Roussopoulos, a affirmé mardi que la Grèce n'envisage pas le retrait de son contingent d'Afghanistan. "Il n'y a nulle pensée de retrait des forces grecques qui se trouvent en Afghanistan", a affirmé M. Roussopoulos dans son point de presse, un jour après que deux soldats grecs avaient été blessés lors d'un attentat de leur véhicule aux abords de Kaboul, rappelant que le contingent grec est stationné dans les faubourgs de la capitale afghane sur mandat relatif de l'ONU et que la Grèce "a des obligations internationales qu'elle doit honorer".
A cette occasion, M. Roussopoulos a rappelé que la Grèce a envoyé en Afghanistan, dans le cadre de la force internationale (ISAF) une unité d'ingénierie civile de l'armée pour soutenir les travaux de voirie et une assistance dans des ouvrages d'ordre humanitaire et d'utilité publique, soit 128 personnes, alors qu'à partir de la mi-août 2005 se une unité mobile hospitalière de 45 personnes s'y trouvent également et, enfin, 44 officiers de l'armée de l'air assureront, à partir du 1er décembre et sur 4 mois, l'administration tournante de l'aéroport de Kaboul.
i-GR/ANA