Pas un seul vol n'a eu lieu ce matin à "Eleftherios Venizelos", l'aéroport international d'Athènes, hôpitaux, écoles, et la plupart des services publics sont restés fermés, suivant la grève de l'ADEDY, le puissant syndicat des fonctionnaires qui réclame des augmentations substantielles des salaires et des retraites. Des manifestations ont eu lieu à Athènes, avec une marche vers le Parlement, ainsi que dans les grandes villes de province.
Parmi les revendications, les grévistes réclament une grille salariale unique pour tous les fonctionnaires et l'allongement de la liste des métiers "antihygiéniques". "La participation à la présente grève des 24 heures est un refus de la politique de l'incessante austérité et aux licenciements", a dit le président de l'ADEDY, Spyros Papaspyros, au rassemblement d'Athènes qui a aussi été salué par le président de la GSEE (syndicat des travailleurs du privé), Christos Polyzogopoulos lequel a annoncé la grève générale du privé pour le 14 décembre comme il est peu probable qu'elle obtienne satisfaction sur l'augmentation de 80% des salaires qu'elle demandera lors de sa prochaine rencontre avec les organisations patronales.
L'aéroport d'Athènes était désespérément vide ce matin comme aucun vol ne pouvait avoir lieu suite à la grève des contrôleurs aériens. Les vols devraient reprendre normalement vendredi.
La grève a été suivie par les enseignants, le personnel des entreprises publiques, les employés des administrations décentralisées et le personnel médical. Les hôpitaux et les centres de la Sécurité sociale (IKA), les écoles et les universités et la plupart des services publics aussi bien locaux que nationaux étaient en fonctionnement réduit.
Demain les médecins des hôpitaux d'Athènes devraient poursuivre avec un arrêt de travail de 4 heures, tandis que les enseignants dans les écoles publiques et dans l'enseignement supérieur devraient continuer leur grève.
Mardi dernier c'étaient les employés des banques qui étaient en grève.