Le ministre des Travaux publics, de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire, Georges Souflias, a exclu catégoriquement mercredi matin l'éventualité de construction et de fonctionnement d'un circuit de Formule 1 sur le terrain de l'ancien aéroport d'Athènes, le "Hellenikon".
M. Siouflias s'est notamment exclamé que "tant que je suis ministre des Travaux publics en charge de l'aménagement du Territoire, il n'y aura pas de circuit de formule 1 à Hellenikon", ajoutant que les terrains de l'ancien aéroport d'Athènes deviendront le plus grand parc métropolitain et qu'il est impensable qu'une piste de Formule 1 fonctionne en zone d'habitation.
Le ministre a cependant précisé qu'il n'était pas hostile à ce qu'un circuit de Formule 1 soit crée en Grèce mais loin du tissu urbain et avec les infrastructures et les installations adaptées.
Le patron de la FOM (Formula One Management), Bernie Ecclestone, s'est rendu dernièrement en Grèce pour repérer les différents sites possibles. Le très inventif ministre du Développement touristique, Dimitris Avramopoulos, qui souhaite ardemment l'arrivée de la F1 en Grèce, envisage de lui proposer des solutions alternatives en Béotie. A condition toutefois de convaincre les… Béotiens ! L'investissement est conséquent, mais, mis à part les clichés du ministre aux côtés d'Alonso et de Schumacher, les retombées douteuses.
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