Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Evripidis Stylianidis, et le secrétaire d'Etat turc au Commerce, Tuncer Kayalar, ont fait le point sur les relations économiques et commerciales des deux pays, et des possibilités de les développer davantage, au cours des deux jours de travaux - mercredi et jeudi - de la 3e session de la Commission économique ministérielle Grèce-Turquie.
M. Stylianidis, qui a eu un entretien en privé mercredi matin avec son homologue turc, a déclaré, en ouverture des travaux, que le développement des relations économiques et commerciales et la promotion des investissements constituent des objectifs communs reconnus essentiels, dans le cadre desquels la Grèce continuera à soutenir les efforts de coopération des entrepreneurs grecs.
En 2004, la Grèce a exporté en Turquie pour une valeur marchande de 690 millions de dollars et importé pour 1,2 milliard de dollars de marchandises, le ministre relevant a propos de ce constat la nécessité de réduire pour la Grèce son déficit d'échanges et rétablir, comme par le passé, un meilleur équilibre dans les relations commerciales.
Selon M. Stylianidis, hors le fait qu'il existe des possibilités en Turquie d'accueillir des investissements grecs, le secteur de l'énergie est prioritaire, ce que confirme l'importance que lui accordent Athènes et Ankara, puisque les deux premiers ministres MM. Caramanlis et Erdogan inaugureront ensemble le 3 juillet les travaux de construction du gazoduc Grèce-Turquie. Toujours sur ce point, le ministre a rappelé les travaux en cours de la liaison des réseaux électriques entre les deux pays, prévus d'être prêts fin 2006, alors que se confirme, a-t-il dit, un intérêt des deux parties pour les sources renouvelables d'énergie.
Pour sa part, M. Kayalar a souligné les progrès économiques de la Turquie, avec 10% de hausse du PIB, une chute a 9,3% de l'inflation, l'augmentation des exportations d'environ 33,4% et l'introduction de la nouvelle lire turque. Le ministre a assuré des possibilités pour des investissements grecs à long terme et rappelé l'importance des réseaux électriques pour toute la région balkanique.
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