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Athènes respire. La décharge d'Ano Liossia ouverte à nouveau

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By iNFO-GRECE,

Après 10 jours d’accumulation des déchets dans les rues d’Athènes et du Pirée, les responsables concernés ont décidé enfin de se réunir pour mettre fin à une situation devenue littéralement irrespirable. Suite à la réunion lundi du comité de lutte, coordonnée par le préfet de l'Attique occidentale, M. Arkoudaris, et avec la participation de toutes les formations politiques du conseil départemental, des maires de la région et des associations, il a été décidé de rouvrir la décharge de Ano Liossia pour l'accueil uniquement des déchets ménagers et non des boues sortant des unités d'épuration de Psytallia.


Cette décision est la conséquence en fait - outre un geste de bonne volonté de la part des habitants de cette région vu la gravite de la situation - d'une réunion un peu plus tôt du procureur M. Papangelopoulos et des élus locaux, celui-ci estimant que, si aucune solution n'est trouvée, la loi serait appliquée consistant en des poursuites judiciaires.

Il reste toutefois que la préfecture d'Attique occidentale est dans l'attente de la matérialisation des engagements du gouvernement pour la mise en place de deux nouvelles décharges hors du département et des mesures radicales pour la modernisation de la gestion des déchets.

La question d'autre part des boues desséchées a été remise au 15 juin en réunion des responsables du ministère de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics.

Le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement, Theodore Roussopoulos, avait confirme plus tôt dans la matinée à la presse la volonté du gouvernement de régler ce problème, affirmant que les ministres compétents et le maire d'Athènes, Dora Bakoyannis, sont d'ores et déjà en contact. Présentant plus en détail ce qui a été réalisé ces dernières années sur ce point, M. Roussopoulos a rappelé que le projet initial, commencé en 1998 sur la base d'un budget de 128 millions d'euros, concernait la construction d'unités de traitement biologique et d'un centre de séchage des boues d'épuration. Seules les unités d'épuration ont pu être réceptionnées en 2004, le coût ayant atteint - sans construction du Centre de séchage - 205 millions d'euros, soit un dépassement de 50% du budget.

Apres mars 2004, le nouveau gouvernement a lancé un appel d'offres international, et il reste a présent à sélectionner 1 des 4 candidats présélectionnés, a ajouté le ministre, rappelant l'urgence de la situation puisque plus de 100.000 tonnes de boues avaient été accumulées sur l'îlot de Psytallia de mars 2003 à 2004 suite à l’interruption de l'entreposage des boues dans la décharge d'Ano Liossia à partir de mars 2003.

i-GR/ANA

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