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L'accord sur la convention collective dans les Télécoms grecques embarrasse à gauche. Le PASOK désapprouve les syndicalistes

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By iNFO-GRECE,

Prévue à l'origine sur des questions organisationnelles du parti, la réunion mardi du Conseil politique du PASOK (parti socialiste), présidée par Georges Papandreou, s'est engagée finalement sur une vive altercation entre les différentiels participants au sujet du dossier de restructuration des Télécoms grecques (OTE), du dialogue sur la sécurité sociale et du retrait du PASOK du Conseil national de l'Education.


Le président du PASOK a été la cible de critiques de la part des plusieurs membres du Conseil politique de son parti, dont Evangelos Venizelos, Anna Diamantopoulou, Vasso Papandreou, l'accusant de conduire le parti "comme une barque sur terre", selon l'expression de Giorgos Panagiotopoulos.

Dans des déclarations à l'issue de la réunion, M. Papandreou a déclaré nulle et inapplicable la convention collective signée par l'OTE, et affirmé que la solution adoptée des départs volontaires constitue une "provocation pour les contribuables qui auront à payer le prix de ces décisions politiques contraires aux intérêts des salariés, à la cohésion et solidarité sociales".

"Au nom du respect des positions du parti", le président du principal parti de l'opposition a dénoncé les syndicalistes de OTE pour avoir signé ces décisions, et selon des sources d'information, il aurait été même question de les rayer du parti, le président de la Confédération générale des Travailleurs et membre du Conseil politique du PASOK, Christos Polyzogopoulos renchérissant en demandant que tous les signataires présentent leur démission et proclament nul le contrat, chose approuvée finalement par le Conseil politique du PASOK.

Après plusieurs semaines de négociation, le gouvernement, la direction de l'OTE et les syndicats étaient parvenus à un accord sur la réduction du personnel de l'OTE, sur la base d'incitations au départ volontaire. L'OTE emploie actuellement dans les 16.000 salariés, soit le double de ses besoins réels. Des dépenses en personnel qui absorbent 33% des recettes, alors que la moyenne européenne dans la branche est de 18%. L'objectif des 6.000 employés de plus de 50 ans qui seraient séduits par les mesures incitatives devrait coûter environ 1.500 millions d'euros, un "coût élevé, mais nécessaire" pour remettre l'entreprise en selle, estime la direction de l'OTE.

Répondant aux critiques de M. Papandreou, le porte-parole du gouvernement, M. Roussopoulos, a rappelé que le précédent gouvernement du PASOK avait chargé le contribuable de plusieurs millions d'euro pour combler chaque année les déficits des organismes publics, le coût annuel pour le seul OTE dépassant les 300 millions d'euros.

i-GR/ANA

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