Après une longue période de grâce, l'écart entre les intentions de vote de Nea Dimokratia (ND) et du PASOK s'est réduit pour la première fois de façon significative depuis l'arrivé au pouvoir de ND, l'année dernière, soit à 1,4%, selon un sondage de "Metron Analysis" publié dimanche dans "Ethnos tis Kyriakis".
L'enquête a été réalisée par des interviews personnelles au plan national sur un échantillon de 1.200 personnes âgées de plus de 18 ans entre le 5-12 avril.
Ainsi si des élections avaient lieu demain, la ND obtiendrait 36,1% des voix, le PASOK 34,7%, le KKE 6,9%, Synaspismos 3,3% et le LAOS 3,7%. Comparé à un sondage en mai dernier, la ND obtenait 42,4% des voix (un écart de 8,3%), le PASOK restant stable quant à lui à 34,7%.
Sur le parti qui sortirait vainqueur si des élections avaient lieu, 46% indiquent la ND et 28,9% le PASOK (en mai dernier les taux étaient respectivement de 70,7% et 10,2%).
Enfin si le Premier ministre, Costas Caramanlis, reste favori à ce poste pour sa compétence, l'écart avec le président du PASOK, Georgios Papandreou, s'est sensiblement réduit (39,3% et 31,3% comparé au sondage de mai 46,6% et 31,6%).
Le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement, Theodore Roussopoulos, faisant "exception sur un outil très utile [qu'il] n'a pas l'habitude de commenter", a minimisé l'importance du recul et a estimé que "dans une conjoncture très difficile, à un moment ou le gouvernement a été contraint d'adopter des mesures qui ne sont pas particulièrement populaires pour faire face aux énormes problèmes économiques laisses par le PASOK, le parti [de Nea Dimokratia] continue à le devancer".
"Le gouvernement et M. Caramanlis récoltent les fruits de leurs politiques erronées, leur inconstance, incrédibilité et incompétence", a dit pour sa part porte-parole du PASOK, Nicos Athanassakis.
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