La Cour des Comptes a rendu publics lundi les chiffres du déficit budgétaire de 2004, qui s'élève à 12,668 milliards d'euros au lieu des 11,267 milliard d'euros inscrits au budget initial. La hausse par rapport à 2003 atteint ainsi les 28,7%, alors que la balance des paiements courants ressort encore déficitaire de 24% en janvier.
L'accroissement du déficit est principalement du au non encaissement de recettes budgétaires, celles-ci augmentant seulement de 4,6% (ressources nettes) alors que les hypothèses budgétaires prévoyaient 8,5%.
Les dépenses budgétaires ont augmente de 11,6% (le budget prévoyant 11,5%), les dépenses primaires de 15% et celles dévolues aux paiements des charges d'intérêt ont augmenté de 0,5%, le budget initial prévoyant respectivement 14,6% et 1,1%.
Les recettes du Programme des Investissement publics ont augmenté de 69%, davantage que ce qui était initialement inscrit au budget (67%), les dépenses augmentant un peu moins que prévu, 12,8% contre 13,8%.
Selon les données du ministère de l'Economie et des Finances, la plus grande partie des dépenses primaires concerne le paiement des salaires du personnel (49%) et les dotations aux caisses de sécurité sociales et autres organismes (26%).
De son côté la Banque de Grèce a publié lundi la balance des paiements courants en déficit de 24% environ en janvier 2005, en raison principalement de la hausse des carburants mais aussi à cause de la baisse des exportations lesquelles on chuté de 15,3% tandis que les importations au même moment augmentaient de 3,9%.
Seule la balance des services s'est améliorée de quelque 133 millions d'euros grâce à la contribution de la marine marchande, alors que le déficit de la balance des revenus s'est réduit, lui, sensiblement d'environ 97 millions d'euros.