olympiakos volley
13 victoires en 13 matches, un seul set concédé. C'est du Olympiakos dans sa meilleure forme. Le marathon de la Top Teams Cup s'achevait le week-end dernier au Stade de la Paix et de l'Amitié, à Faliro, dans la banlieue du Pirée, avec le grand tournoi final four de la compétition. Les qualifiés pour les demi-finales étaient, outre les Grecs, les deux équipes néerlandaises de Nesselande Rotterdam et d'Omniworld Almere, et l'équipe tchèque du Dukla Liberec.
Pour se qualifier pour sa 11e participation à la finale à quatre européenne, l'Olympiakos avait du passer trois tours. Le premier était un tour de poule en match unique, jouée en Bosnie-Herzégovine. Les Piréotes y étrillaient les soi-disant macédoniens de Skopje (3-0), le Pafiakos chypriote (3-0) et enfin les locaux de Brcko (3-0). Au deuxième tour, qui se joue par matches aller et retour, Olympiakos achevait son parcours avec 6 victoires : trois double victoires face aux Suisses du Concordia Näfels (3-0, 3-0), aux Slovènes du Topolsica Sostanj (3-0, 3-0) et aux turques du Fenerbahce (3-0, 3-1). Ces derniers allaient d'ailleurs être les seuls à ravir un set aux Grecs.
Avant d'atteindre le final four, Olympiakos devait affronter le ZB Ankara en quart de finale par aller-retour. Dans sa salle, Olympiakos battait les Turcs 3-0. Il ne fallait plus qu'un set dans l'antre des adversaires, et en remportant le premier 25-22, Olympiakos s'assurait la qualification. Les Hellènes pouvaient alors dérouler tapis rouge à l'Aéroport de Spata pour le retour de leurs héros après cette nouvelle nouvelle victoire, en terre turque.
Olympiakos allait donc disputer une demi-finale européenne, pour la 11e fois. Le tournoi final de la Top Teams Cup (ex-Coupe des Vainqueur de Coupes) avait donc lieu au Pirée les 11 et 12 mars 2005. Dans la première demi-finale, les Néerlandais s'affrontaient et Rotterdam battait Almere 3-0 sans coup férir en 80 minutes (25-19, 25-20, 25-23). Dans la seconde demi-finale dans un stade surchauffé par les supporters grecs, Olympiakos se montrait tout aussi expéditif et sortait les tchèques du Dukla Liberec en 78 minutes par 3-0 (25-22, 25-17, 25-20). Olympiakos accédait à sa sixième finale européenne de volley-ball.
Le lendemain était d'abord joué un match pour la troisième place qu'Almere remportait 3-2 face au Dukla Liberec au terme d'un tie-break expéditif (25-20, 25-27, 20-25, 25-17, 15-6). Les acteurs de la rencontre quittaient le terrain et laissaient la place aux finalistes devant près de 15 000 spectateurs massés dans un stade chauffé à blanc. Dans une ambiance de folie, Olympiakos ne faisait qu'une bouchée des Néerlandais, écrasés en 82 minutes et trois petits sets (25-23, 25-18, 25-23), terrassés par les coups de boutoir du smasheur Christofidelis.
Claudio Coelho, l'entraîneur d'Olympiakos, pouvait exulter, ses protégés, menés par un Milinkovic des grands soirs remportaient la deuxième Coupe d'Europe grecque de volley-ball. La dernière fois, en 1996, c'était déjà une Coupe des Coupes, et c'était déjà l'Olympiakos.
Les douze héros de Coelho, vainqueur du trophée, sont les grecs Alexandropoulos, Hatziantoniou, Christofidelis, Dimitrakopoulos, Kotsilianos, Kournetas, Dragovic, Terzis, Tsakiropoulos, le brésilien Dirceu, l'américain Salmon et la superstar argentine Milinkovic. Espérons que dans deux semaines, Heraklis en fera autant en Coupe des Champions.
i-GR/OV