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Le nouveau procès des 5 membres du groupe terroriste "Lutte populaire révolutionnaire (ELA)", Christos Tsigaridas, Costas Agapiou, Angelatos Kanas, Irini Athanassaki, Michalis Kassimis et Giannis Serifis, a commencé lundi matin devant la Cour d'assises. Les 5 inculpes sont accusés d'avoir participe à 8 attentats à la bombe contre des ministères, des recettes du fisc et des commissariats en 1987, affaires qui avaient initialement été prescrites.
Ces affaires avaient été dissociées du dossier principal d'instruction sur le groupe terroriste, car elles avaient été considérées comme prescrites à l'expiration du délai de 15 ans; or, c'est par ordonnance de la Chambre d'accusation que la prescription a été levée au motif que les cibles de ces attaques étaient des organismes publics, et que la prescription qui s'applique alors est de 20 ans.
Les 5 membres de l'ELA ont par ailleurs été condamnés à la prison à vie début octobre 2004 pour participation à une organisation terroriste, alors que Christos Tsigaridas a été libéré sous caution à la mi-janvier pour raisons de santé.
Giannis Serifis, innocenté lors du procès précédent, est accusé quant à lui de participation à une attaque à la bombe contre un bus qui transportait des policiers des forces anti-émeute (MAT), dans laquelle le sous-directeur de la Police, Apostolos Vellios, avait trouve la mort.
Lors de l'ouverture du procès, Costas Agapiou a déclaré ne pas souhaiter être représenté par un avocat, mais la Cour lui a proposé 3 noms d'avocats commis d'office.
Le procès doit continuer mercredi.
Par ailleurs, une Cour composée de 5 magistrats a également décidé lundi d'accorder la libération conditionnelle, assortie d'une caution de 6.000 euros et d'une interdiction de sortie de l'Attique, à un membre de l'organisation terroriste du "17 Novembre", Pavlos Serifis, pour raisons de santé.
i-GR/ANA