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Prise d'otages à Athènes dans un bus interurbain – 19 personnes libérées – Ultimatum à 8h00.

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By iNFO-GRECE,

Les auteurs du détournement d'un bus interurbain de l'Attique mercredi ont commencé à libérer les otages peu à peu et, à 22 heures locales, le nombre des personnes libérées a atteint les 19 tandis que selon des sources de police 6 passagers se trouvaient toujours retenues dans le bus. Les négociations vont se poursuivre toute la nuit, les ravisseurs ayant informé que leur ultimatum expirait à 8h du matin, heure d'ouverture des banques.


Très tôt le matin, vers 6h00, deux hommes armés ont immobilisé un bus interurbain de l'Attique effectuant le trajet Marathon-Athènes, au niveau de Gerakas (grande banlieue Nord-Est d'Athènes).

La police a été informée par le chauffeur du bus qui a réussi à prendre la fuite dès que deux inconnus ont annoncé leurs intentions brandissant une carabine et un pistolet. Au fil de la journée, on apprenait que les deux hommes étaient des étrangers et demandaient pour la libération des passagers un million d'euros et de pouvoir se rendre à l'aéroport international d'Athènes pour quitter le pays en direction de la Russie.

Les preneurs d'otage seraient d'origine albanaise ou russe, les ambassadeurs respectifs se sont rendus sur place. Les ravisseurs prétendent détenir des explosifs qu'ils menacent de faire exploser. D'après la station de télévision Mega, la police aurait activé le système de surveillance C41 qui avait été utilisé pour la première fois durant les JO d'Athènes permettant d'écouter les détails des conversations à l'intérieur du bus.

L'avenue Marathon a été bloquée par des forces spéciales de police, le procureur Spyros Mouzaritis se trouvant depuis le matin au centre opérationnel de la Police grecque (ELAS).

Le Premier ministre, Costas Caramanlis, a décidé de remettre à jeudi son départ prévu à 17h mercredi pour Bruxelles, où il doit participer successivement au Sommet du PPE et au Conseil européen de l'UE. M. Caramanlis est resté en contact avec le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, s'informant constamment de la situation. Le gouvernement a déclaré attacher une grande importance aux opérations de médiation afin de ne pas mettre la vie des otages en danger.

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