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Le gouvernement a annonce mercredi soir la mise en vente de sa part de capital à la Banque Nationale de Grèce conformément de ses engagements préélectoraux concernant les programmes de privatisation. L'Etat, via l'Entreprise publique de Biens mobiliers (DEKA), s'adressera à des investisseurs institutionnels grecs et étrangers pour la cession de sa part de 7,46%.
Comme l'a indiqué un communique ministériel, la commission compétente composée des ministres de l'Economie et des Finances, du Développement et de l'Emploi, estime que la sortie du secteur public des banques commerciales sous contrôle de l'Etat, "en toute transparence et dans des conditions garanties des meilleures offres, est l'indicateur de la nouvelle politique économique, un exemple clair de la nouvelle génération des privatisations et des changements structurels nécessaires pour tonifier l'économie".
A gauche, la section Economie et Finances du PASOK (parti socialiste) a critiqué la décision du gouvernement, l'expliquant par le fait qu'"il s'agit pour le gouvernement de remplir les caisses qu'il a lui-même vidées". Le parti socialiste grec prévoie de plus la mise en vente prochaine des portefeuilles d'actions détenus par les caisses de sécurité sociale.
En tout état de cause, le besoin de rationalisation et de rentabilité de la banque grec fera que sa succursale parisienne fermera à la fin de l'année, une partie des activités étant regroupées à Londres.