La Grèce, l'Italie et l'Autriche sont les premiers pays de l'Union Européenne en terme de détérioration du problème du système de sécurité sociale, selon une étude de l'Institut de recherches économiques et industrielles (IOBE) rendue publique mercredi, faisant ressortir l'urgence d'un réexamen du système de retraites en Grèce et parallèlement l'importance de l'épargne à long terme et l'assurance privée.
Selon l'Institut, le déséquilibre démographique (vieillissement de la population, augmentation de l'espérance de vie, faible taux de natalité), la dette publique, les déficits des caisses de retraite et le chômage constituent les principaux facteurs de détérioration du problème des retraites.
Pour la Grèce, le ratio de dépendance du 3e age se chiffrera à 61,1 en 2050 contre 30,2 en 2000, alors que les ratios correspondants atteignent 69,7 (contre 20,7) pour l'Italie et 57,7 (contre 26,3) pour l'Autriche.
Autre constat de l’étude de l'IOBE, l'importance de l'épargne à long terme et l'importance des fortunes des caisses de retraites privées en tant que pourcentage du PIB, lesquelles vont de 48% du PIB au Canada à 85% en Grande-Bretagne, grimpant même aux taux records pour l'Europe de 113% aux Pays-Bas et de 102% en Suisse. Tout a fait à l'autre extrémité, le taux en Grèce est de 4% du PIB.