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Les terroristes de l'ELA, rejoignent en prison ceux de la 17N

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By iNFO-GRECE,

Alexandros Giotopoulos, emprisonné à vie en tant que chef de l'organisation terroriste du "17 novembre" a entamé samedi une grève de la faim en soutien aux autres codétenus de l'organisation en grève de la faim depuis le mois de septembre pour certains et octobre pour d'autres. En grève de la faim s'est également déclaré le nouvellement arrivé à la prison de Corydallos, Christos Tsigaridas, après la fin du procès, lundi dernier, de l'ELA, deuxième organisation terroriste grecque, qui s'est soldé par un total de 1174 années de prison pour chacun des quatre membres.

Le tribunal a finalement affligé des peines nettement supérieures aux 972 années de prison cumulées qu'avait proposé le procureur dans le procès de l'ELA (Lutte révolutionnaire populaire).

Costas Agapios, Christos Tsigaridas, Anelatos Kanas et Eirini Athanassaki sont accusés de détention d'explosifs, de constitution d'organisation illégale, de tentative d'attentats, de meurtre, etc.

La demande de report de l'incarcération déposée par les avocats ayant été rejetée, les accusés ont été immédiatement conduits à la prison de Corydallos spécialement aménagé pour accueillir déjà les membres du 17 Novembre qui y sont détenus depuis le décembre 2003.

En août dernier, le membre de la 17N était le premier à se mettre en grève de la faim pour protester contre les conditions de détention. Il a arrêté après 43 jours pour être suivi en septembre de Dimitris Coufontinas lequel est hospitalisé depuis la semaine dernière. Les autres détenus se sont mis à leur tour en grève en rotation, une semaine chacun. Certains groupes de sympathisants ont occupé cette semaine des salles à l'Ecole polytechnique et à l'Université d'Athènes en guise de soutien aux grévistes.

Le ministre de la justice M. Papaligouras est resté inflexible déclarant qu' "ils [les détenus] cherchent à imposer leurs conditions à l'Etat". M. Papligouras a rappelé que les conditions de détention se font en respectant les règles internationales en la matière, complétant que "l'Etat grec n'est pas vindicatif, mais il ne cède pas non plus à des telles pratiques."

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