Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, lors d'une conférence de presse donnée dimanche à Athènes à la presse grecque, s'est dit "très impressionné de ce qu’ont fait les Grecs pour les Jeux olympiques'', se déclarant également émerveillé, dans, devant le ''défi touchant'' qu’ont eu à relever Athènes et la Grèce pour organiser ces Jeux de la 28e Olympiade, au moment même où la presse internationale ne ménageait pas ce grand projet. Un avis très attendu par celui qui devra défendre la candidature de la capitale française aux Jeux de 2012.
''Pari gagné'' pour Athènes et les JO, a lancé M. Delanoe, qui est apparu très imprégné de ce mélange de "réussite organisationnelle et professionnelle, et de chaleur humaine et de convivialité qui se dégageait".
M. Delanoë a dit que l’organisation des JO d’Athènes a ''su concilier l'histoire et le siècle où nous sommes'', en ne manquant pas de souligner à une question sur le bilan entre la facture à payer et les avantages des Jeux pour la ville organisatrice, que la capitale grecque est sans conteste le grand gagnant, puisqu’elle a changé radicalement grâce à ces Jeux, devenant "une autre ville".
Le maire de Paris a qualifié par ailleurs le Village olympique, d'"immense réussite'', précisant que la candidature de Paris 2012 devra tirer profit de tous ces enseignements, en y ajoutant son atout majeur, celui de la ''compacité des sites'', à savoir le regroupement de toutes les activités olympiques en plein cœur de Paris, de part et d’autre du Village olympique, qui sera amenage aux Batignolles, à mi-chemin entre le Stade de France et le complexe de Roland-Garros.
"Paris", a-t-il ajouté, "capitale irriguée de lieux historiques et place d’activités culturelles innombrables dans les nouveaux aménagements autour de la Seine sera un espace idyllique d’osmose entre sportifs, habitants et visiteurs des JO, sans oublier la dimension écologique que la capitale française entend adjoindre à son dossier de candidature".
L'actualité étant aussi dominée par la prise de deux journalistes français en otage en Irak, le maire de Paris ne pouvait ne pas être interpellé sur la question par les journalistes grecs. M. Delanoë s’est dit être à jamais "du côté de l’idéologie de la vie, une chose sacrée, et du principe de la 'civilisation', par contraste 'aux civilisations', a savoir la civilisation où tous les apports culturels ou religieux se retrouvent ''à égalité dans la dignité''. Les Grecs et nous, nous savons ce que vaut la paix et le fait de respecter ceux qui ne sont pas comme nous", a-t-il dit.
"Je tire une nouvelle fois mon chapeau à tout ce qui s'est passé d’extraordinaire ici", a-t-il dit, informant qu'il a d'ores et déjà mandaté son équipe de candidature d'étudier avec soin ce qui a été fait à Athènes, alors que s'adressant au maire d'Athènes Mme Bakoyanni, il lui a annoncé que "l’équipe de Paris va vous demander qu’on passe un petit moment ensemble à réfléchir pour que l’on apprenne de vous, dans ce que vous avez réalisé, ce qui nous rendra plus performant pour présenter notre candidature".
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