"Il y a 3-4 mois dans mon pays aux Etats-Unis nous parlions tous des Jeux olympiques en Grèce et nombreux étaient ceux qui pensaient que les travaux ne seraient jamais prêts, et que jamais les Grecs n'y arriveraient. Et lorsque nous avons vu la cérémonie d'ouverture, nous nous sommes aperçus combien elle était extraordinaire, et elle est restée dans mon cœur et j'imagine dans le cœur de tous les Américains". C'est avec ces mots que l'ancien président des Etats-Unis, George Bush, a décrit ses sentiments après son séjour en Grèce quelques minutes avant de s'envoler samedi pour les Etats-Unis à partir de l'aéroport de Kavala, Nord de la Grèce.
M. Bush, son épouse Barbara et ses deux petites-filles jumelles étaient les invités de la famille de l'armateur Latsis, et en ont profité pour assister quelques jours aux Jeux olympiques d'Athènes. M. Bush a renchéri dans l'éloge en disant que "[il] pense que les Grecs, non seulement ont terminé les travaux, mais ils les ont réalisés d'une manière surprenante. Les Jeux se passent très bien et en tant que citoyen américain je suis heureux que notre équipe (olympique) semble aller très bien", avant de conclure par un appel aux Américains "à venir ici (en Grèce) pour comprendre ce que je dis".
A propos de la sécurité, l'ancien président américain a complimenté les autorités, qualifiant la sécurité de "parfaite, je dois l'admettre", et soulignant que du plus bas au plus haut grade des responsables de la sécurité, tous ont été "merveilleux". "Je n'ai ni inquiétude à ce sujet, ni plaintes [...] J'ai pleine confiance dans les services secrets des Etats-Unis et dans la police locale et leur collaboration a été excellente", a-t-il ajouté.
M. Bush a par ailleurs commenté l'actualité médiatique du moment, a savoir les affaires de dopage, disant que ce phénomène "ne gêne pas seulement la Grèce. Je sais que c'est une honte, mais cela arrive aussi dans notre pays", et après avoir fait mention de la mise en garde du chef de la Maison Blanche peu avant les Jeux, M. Bush a salué les efforts du CIO estimant qu'"il fait du mieux qu'il peut pour qu'il n'y ait plus ce problème".
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