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Euro 2004 : La Grèce résiste aux Russes et passe. Félicitations de la classe politique.

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By iNFO-GRECE,

La joie de la qualification historique de l'équipe nationale de Grèce aux quarts de finale de l'Euro a finalement pris le relais de déception des supporters de voir leur équipe "jouer mal" et perdre 2-1 hier soir face à la Russie. Malgré ce score, le parcours dans la compétition reste tout à fait satisfaisant et les joueurs grecs en revenant dans le match malgré qu'ils étaient menés 2-0 dès le premier quart d'heure ont montré que les espoirs qu'elle s'affiche honorablement face à la France, plus probable candidat, ne sont pas vains et encore moins hasardeux.


Décidément, les Russes qui n'ayant rien à perdre puisque déjà éliminés se sont donné un plaisir à rendre la vie dure aux Grecs. Dès la 2' ils ouvraient la marque avec Kirichenko qui entrait de cette façon dans l'histoire du football européen inscrivant le but le plus rapide dans les annales de la compétition entre les nations de l'Europe, soit depuis 55 ans !

La suite n'avait rien d'enchanteur pour les Grecs qui encaissaient un deuxième but à la 17' par Bulykin sur un corner de Gusev. Face à un jeu très agressif des Russes, les joueurs grecs semblaient manquer d'imagination, même s'ils parvenaient à se dégager et à remonter le camp adverse. Mais la Grèce n'est pas dans son meilleur, et quand Charisteas se trouve seul au deuxième poteau et… manque, c'est à désespérer.

Heureusement, Papadopoulos récupère une tête qui permet d'envoyer le ballon à Vryzas, qui lobe Malafeev, et marque permettant de finir la première période sur une note d'espoir.

Par la suite il ne restait plus qu'à surveiller le résultat Espagne-Portugal. Les Espagnols éliminés par un but portugais, les Grecs étaient qualifiés pour les quarts de finale. On pouvait enfin faire la fête ! Les Grecs en France songeant déjà à un possible France-Grèce au cas où la France l'emporterait ce soir face à la Suisse.

Ce succès, outre la satisfaction populaire, ne pouvait qu'être salué en Grèce par l'ensemble de la classe politique. "La promotion juste de notre équipe nationale parmi les huit meilleures équipes de l'Europe demontre les possibilités du football grec", a dit le Premier ministre Costas Karamanlis avant de féliciter "l'entraîneur de la fédération, ses collaborateurs, nos joueurs et tous ceux qui ont soutenu leur œuvre et leurs efforts. Je souhaite que ce succès historique ait une suite".

Ce dans le même ton que se situait la déclaration du Président du Parlement, Anna Psarouda-Benaki qui a dit : "Vous nous avez fait nous sentir fiers, une nouvelle fois. Votre succès montre à tous que nous les Grecs, quant nous travaillons avec méthode, discipline et collectivement, nous pouvons conquérir des positions au sommet."

Le président du PASOK, principal parti de l'opposition, Giorgos Papandreou, a également envoyé ses "plus chaleureuses félicitations à notre équipe nationale du football, à tous les joueurs et à l'entraîneur […] Il nous a rendus fiers et c'est avec raison que tous les Grecs les applaudissent."

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