Nouvel essai de braver les mesures de sécurité au Stade Olympique OAKA samedi dernier par trois journalistes britanniques. Le présentateur vedette de la BBC Tommy Walsh a été arrêté en compagnie du journaliste Will Storr de Zoo magazine et d'un photographe, alors qu'ils étaient entrés illégalement dans le stade olympique. Cet incident intervient deux jours après l'arrestation de deux autres journalistes, dont Laura Peek des London Times.
"Je trouvais cela amusant", aurait déclaré Tom Walsh à la sortie du commissariat, et, incorrigible, il mettait son aventure au compte du besoin de la police grecque de prouver qu'elle était capable de surveiller les sites olympiques, mais devant les policiers il avait pris soin de ranger sa superbe en déclarant modestement qu'il voulait juste se faire prendre en photo souvenir devant le stade !
Toutefois, commentant les progrès du stade, Walsh, qui se veut optimiste quand à leur fin à temps, a dit que "c'est un peu comme Ground Force (l'émission qu'il produit à la BBC), à quelques heures du bouclage cela ressemble à un chaos, mais nous sommes toujours prêts (pour l'antenne)".
Il en est un dont ces jeux des journalistes britanniques n'amusent guerre, c'est le ministre grec de l'Ordre public, Giorgos Voulgarakis. "Mais qu'est-ce qu'ils veulent prouver ?" s'est-il interrogé visiblement agacé en sortant d'un grand exercice de quatre jours sur la sécurité "Olympic Guardian II". Le ministre a rappelé que les mesures complètres de sécurité ne seront mises en place qu'en juillet, les sites étant jusqu'à là en chantier, et il a invité tous ceux "de l'étranger qui veulent voir les installations olympiques, de venir faire leurs reportages à la lumière du jour".
Les trois journalistes britanniques, qui étaient arrivés à Athènes le matin du samedi et ils devaient repartir du pays dimanche, se sont rendus sur le chantier de l'OAKA en voiture où ils ont entrepris de passer à l'intérieur du stade par l'entrée principale. Comme, en l'absence d'accréditation, le gardien leur a pas permis l'entrée, ils ont mis alors la marche arrière et ils se sont dirigés en avec grande vitesse vers la sortie du chantier d'où ils ont réussi à penetrer dans le stade olympique. Une voiture de police est partie aussitôt à leur poursuite et peu après le vehicule des troix journalistes était immobilisé.
Dans un communiqué sur l'incident publié le comité d'organisation des Jeux Olympiques d'Athènes, on fait remarquer que ce nouvel incident est encore plus grave que le précédent. "D'abord", rappelle le communiqué, "tous les journalistes ont la possibilité de visiter, de faire des vidéos et de photographier les installations olympiques, pourvu qu'ils suivent les procédures pour lesquelles ils ont été informés à temps". "Deuxièmement", souligne-on à "Athènes 2004", "la sécurité olympique sera appliquée entièrement à partir de la 1er juillet et jusqu'alors les travaux olympiques ils sont gardés, sans que cependant existe le niveau de sécurité qui existera aux jeux olympiques". "Il est évident et tous les représentants des Médias, doivent comprendre que les Jeux olympiques d'Athènes et le prestige de la Grèce ne peuvent pas et ne doivent pas être sacrifiés à l'autel de impressions facile et des basses finalités", conclue le communiqué.