Le ministre de l'Education et des Cultes, Marietta Giannakou, s'est dit modérément optimiste sur une issue de la crise entre le Patriarcat œcuménique et l'Eglise de Grèce a propos de la nomination de trois métropolites du Nord de la Grèce, a sa sortie jeudi des bureaux du patriarche œcuménique, Bartholemeos Ier, après deux heures d'entretiens, tout en exprimant le voeux que cette crise ne s'eternisera pas.
"Je suis modérément optimiste", a déclaré le ministre chargé d'une mission de médiation, précisant qu'il lui reste à présent à son retour à Athènes à rencontrer l'archevêque d'Athènes et primat de Grèce, Mgr Christodoulos, avec l'espoir que cette question pourra être réglée rapidement et que les contacts reprendront entre le Phanar et l'Eglise autocéphale de Grèce.
Précisant le rôle du gouvernement dans cette crise, Mme Giannakou a expliqué que "nous essayons de ne pas nous impliquer dans des questions purement religieuses, mais toutefois nous avons le devoir de contribuer à ce que se termine complètement cette crise. Je ne pense pas que (cette question) s'éternisera".
Le ministre a réitéré toutefois que les décrets présidentiels entérinant la nomination des métropolites seraient signés par le gouvernement.
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