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Dora Bakoyiannis défend les JO à Paris : nous avons rattrapé le temps perdu

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By iNFO-GRECE,

Mercredi 5 mai, il ne restera plus que 100 jours pour les Jeux Olympiques d'Athènes. A cette occasion le maire d'Athènes, Dora Bakoyiannis, a entamé une tournée des capitales européennes et des grandes villes américaines. Un marathon de 2 mois qui commence symboliquement par Paris, première étape. Mme Bakoyiannis restera dans la capitale française jusqu'à mercredi où elle assistera aux côtés du Président Jacques Chirac à la présentation de l'équipe française de participation aux Jeux JO d'Athènes par le Président du Comité national olympique français, Henri Sérandour.


Après toutes les informations qui ont circulé sur les retards des travaux olympiques, on pourrait s'attendre que les questions sur l'état de préparation aient été nombreuses lors de la rencontre de Mme Bakoyiannis avec la presse française au Centre de la Presse internationale, lundi matin à Paris. Le maire d'Athènes sans nier les difficultés réelles, s'est voulu ferme dans sa réponse : "nous avons rattrapé le temps perdu", a-t-elle assené, expliquant que des retards et les difficultés organisationnelles étaient presque prévisibles, la Grèce étant le premier petit pays à entreprendre une organisation aussi gigantesque que les Jeux Olympiques modernes.

Mme Bakoyannis s'est également voulu rassurante quant aux questions de sécurité et elle a dénoncé comme non fondées les rumeurs sur les risques d'annulation des JO. La récente signature d'un contrat d'assurance annulation par le Comité International Olympique et les déclarations de l'ancien nageur américain Mark Spitz qui estimait qu'un retrait américain des JO d'été 2004 devient "chaque jour plus plausible", ne sont pas étrangères à cette rumeur, mais Mme Bakoyiannis a expliqué que cela correspond à l'évolution du temps et les risques planétaires et que cela concerne tous les prochains Jeux et pas seulement ceux d'Athènes. "On ne va pas changer des idées à cause d'une menace", a-t-elle dit. "Cela serait donner raison aux terroristes. Nous sommes conscients des menaces qui pèsent, quoique nous n'ayons, à ce jour, reçu aucune menace. Il s'agit seulement d'une hypothèse que avec l'ensemble des partenaires, avec les meilleurs spécialistes de pays qui nous aident aux questions de sécurité, de l'OTAN, grâce à l'expérience des villes qui ont accueilli jusqu'ici les JO, nous prenons les mesures qui s'imposent".

Effectivement ce n'est pas de Mme Bakoyiannis qu'on allait attendre un message de compromis avec la menace, elle qui a commencé sa carrière politique après l'assassinat en 1989 de son premier mari par le groupe terroriste d'extrême gauche "17 Novembre". Déjà, adolescente, elle avait suivi son père prenant le chemin de l'exil, sous la Grèce des colonels, et élisant domicile à... Paris.

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