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La Grèce rame pour atteindre les objectifs de Lisbonne

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By iNFO-GRECE,

La Grèce fait un forcing prolongé pour améliorer ses performances économiques et sociales dans le but de se rapprocher au maximum des objectifs de Lisbonne et d'apporter sa contribution dans le grand enjeu de faire de l'Europe communautaire la plus grande et plus puissante économie dans le monde d'ici 2010. C'est ainsi que le rapport fixant les priorités pour relancer l'agenda de Lisbonne, adopté mercredi par la Commission européenne, relève que si la Grèce reste en chiffres absolus aux dernières places des Etats membres de l'Union Européenne, elle a réalisé néanmoins des progrès sérieux depuis l'année dernière, un développement qui finit par satisfaire l'exécutif de l'UE.


Le rapport note que la Grèce n'a pas réussi à réduire drastiquement son taux général de chômage, mais qu'en revanche elle est parvenue à augmenter son taux d'emploi au-dessus des 70% préconisés par la Commission pour la population active des hommes de la tranche d'age 15-64 ans.

La Grèce, en même temps que la Belgique et la France, enregistre des progrès importants dans la réalisation des objectifs de Lisbonne, de 1999 à ce jour, poursuit le texte, contrairement à l'Allemagne, le Luxembourg, l'Autriche et le Portugal, dont les progrès sont considérés "décevants" par la Commission.

Par ailleurs, la Grèce et l'Irlande ont enregistré la plus forte progression en matière de productivité du travail depuis 1999.

la Commission invite le Conseil européen de printemps à profiter de la reprise économique et de la dynamique de l'élargissement pour donner une nouvelle impulsion à la stratégie de Lisbonne. Trois priorités sont définies: améliorer l'investissement dans les réseaux et la connaissance, renforcer la compétitivité de l'industrie et des services et, enfin, promouvoir la prolongation de la vie active.

Apres quatre années de mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne, les progrès réalisés par les Etats membres demeurent en général insuffisants pour atteindre les objectifs fixes. En effet, malgré des progrès dans certains domaines importants, la mise en oeuvre des reformes par les Etats membres n'est pas à la hauteur des enjeux.

Concernant les points faibles de performances de l'économie grecque, la Commission note la forte dette publique qui se réduit à des rythmes lents malgré la croissance importante du PIB nominal ces dernières années, le deuxième plus faible taux d'emploi pour les femmes et le deuxième plus fort taux de chômeurs de longue durée, les retards dans l'adoption de mesures complémentaires destinées à achever la reforme de la sécurité sociale et du système de retraites, et un fort taux de non-transposition de directives communautaires concernant le marché intérieur dans sa législation nationale.

A l'opposé, la Grèce présente un fort taux de productivité du travail pour 1999-2003, l'adoption de mesures satisfaisantes pour la stimulation de l'emploi, la formation des chômeurs et des jeunes (mais un autre rapport la semaine dernière pointait l'inefficacité de ces programmes de formation), ainsi que la 2e meilleure performance pour ce qui est des investissements entrepreneuriaux en 1999-2002 avec des initiatives pour la promotion des technologies de l'information et de la communication, ainsi qu'un bon accroissement des dépenses pour la recherche et la technologie dans l'espace de l'innovation.

i-GR/ANA

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