Selon un sondage du groupe TNS ICAP (Taylor Nelson Sofres) effectué en collaboration avec Gallup international dans 61 pays, et au bout de l'évaluation de 65.312 interviews, un Grec sur deux pense que l'année 2004 sera pire que celle de 2003 ; un résultat surprenant alors que l'organisation des Jeux olympiques d'Athènes 2004 aurait dû engendrer davantage d'optimisme. Pire encore, la Grèce se classe comme le deuxième pays le plus pessimiste sur le plan mondial.
Selon un sondage du groupe TNS ICAP (Taylor Nelson Sofres) effectué en collaboration avec Gallup international dans 61 pays, et au bout de l'évaluation de 65.312 interviews, un Grec sur deux pense que l'année 2004 sera pire que celle de 2003 ; un résultat surprenant alors que l'organisation des Jeux olympiques d'Athènes 2004 aurait dû engendrer davantage d'optimisme. Pire encore, la Grèce se classe comme le deuxième pays le plus pessimiste sur le plan mondial.
La Slovaquie, la Grèce, la Pologne, l'Equateur et le Portugal, avec respectivement 50%, 46%, 43%, 43% et 41% des interrogés se disant pessimistes, sont les 5 pays qui considèrent que 2004 sera pire que 2003.
59% des Grecs interrogés s'attendent à affronter des difficultés économiques, ce qui correspond à un pourcentage plus élevé que dans les autres pays de l'Union Européenne. A ce niveau, la Grèce se trouve en compagnie de l'Egypre (68%), de la Slovaquie (55%), du Portugal (53%) et de la Pologne (50%). Seuls 12% des Grecs estiment qu'ils auront une meilleure situation économique en 2004 !
Les Grecs sont notamment beaucoup plus nombreux à croire que le chômage va beaucoup augmenter en 2004, soit 36% contre 15% dans le reste de l'UE. Et, ils sont même à 64% à croire que le chômage va augmenter en général (peu ou prou), contre 55% en moyen dans les pays de l'Union Européenne. Et, tandis que ce taux tend à baisser en UE (58% en 2003), en Grèce il tend à augmenter (57% en 2003). Toujours dans le domaine de l'emploi, les Grecs se sentent le plus en insécurité pour conserver leur emploi, étant 43% (4 sur 10) à penser qu'il pourrait se trouver sans emploi et avec beaucoup de difficultés pour en retrouver un autre (73%), tandis que dans l'Union Européenne la moyenne de ceux qui pensent possible de perdre leur emploi est de 24%.
Seulement 13% des Grecs croient que l'année 2004 sera paisible, 37% qu'elle sera similaire à 2003 et 42% qu'elle sera agitée de troubles et de conflits internationaux. Par rapport à l'enquête de l'année dernière, les Grecs semblent plus inquiets (32% contre 42% pour 2004) et le pourcentage des interrogés qui prévoit une année calme à chute de 27% a 13%.