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Grand succès pour la soirée culturelle des ''Routes de l'olivier'' à l'UNESCO

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By iNFO-GRECE,

C'est dans un amphithéâtre comble à l'UNESCO à Paris qu'a eu lieu vendredi la grande soirée culturelle "Sous la lumière de l'olivier/Lychnokaïa", un programme de danse et de musique inspiré par la culture des pays méditerranéens lequel s'intègre dans l'initiative "Les Routes de l'olivier", itinéraire de culture et de développement durable, de dialogue et de paix entre tous les peuples de la Méditerranée.


La soirée culturelle, organisée à l'initiative de la délégation permanente de la Grèce auprès de l'UNESCO, avec la participation du ministère grec du Développement, du ministère espagnol de l'Education, de la Culture et des Sports et des représentations permanentes de l'Algérie et du Maroc, était placée sous l'égide du Directeur Général de l'UNESCO, Koichiro Matsuura.

L'événement a été inauguré en ouverture par le représentant permanent de la Grèce à l'UNESCO et écrivain, Vassilis Vassilikos, et la directrice des Politiques culturelles et du Dialogue interculturel, Katerina Stenou.

Dans leurs allocutions, M. Vassilikos a souligné toute l'importance de cette initiative grecque qui a pour origine la ville de Kalamata (Péloponnèse) et bénéficie du soutien de tous les pays méditerranéens, alors que Mme Stenou a insisté sur le sens du message des ''Routes de l'olivier'', à savoir l'urgence plus que jamais de confirmer la complémentarité nécessaire entre politiques de développement, respect de l'environnement et respect des traditions culturelles, symbolisée parfaitement à travers les âges par l'olivier. Mme Stenou a observé à ce titre que l'olivier ne constitue pas uniquement un produit méditerranéen, mais une culture disséminée dans plusieurs régions du monde, ce qui peut faire des ''Routes de l'olivier'' les axes interculturels de communication et d'échanges pacifiques entre les continents.

Le programme a commencé par une entrée impressionnante des danseurs de la troupe parisienne de danses grecques Parthénon traversant les allées de l'amphithéâtre avec des petites lampes dans la main, allusion à la lumière de l'olivier. Parthénon qui a ponctué avec les danses grecques l'ensemble du programme a été très applaudi par le public qui a apprécié la finesse des danses et la dignité sur scène. Très applaudi également l'Andalouse Carmen Linarès qui a montré avec virtuosité sur la scène de l'Unesco ce qu'était le flamenco authentique.

Surprenant au départ, le Marocain Majid Bekkas a fini par gagner le public avec son audacieux mélange de jazz et de musique traditionnelle des Gnaouas, descendants des esclaves du Mali. Le programme était présenté par l'enfant chéri de la télévision française Nikos Aliagas qui a eu le malheur de se faire apostropher par l'Algérienne Nora At Brahim lorsque Nikos a voulu discrètement lui demander d'abréger sa prestation étant donné les dépassements dans le timing. "Nikos a l'habitude des caprices des stars", s'est-elle justifié, façon de signifier qu'elle était aussi une star ! Heureusement pour Nikos, qui sûrement en a vu d'autres et des pires, le public aussi avait hâte de voir se terminer la partition kabyle qui, telle que présentée ce jour, si elle pouvait être festive et fort appréciée dans une fête de famille, elle manquait singulièrement ce plus qui fait la différence entre le bal du village et la musique de scène.

Tout cela était vite oublié quand, après le spectacle, la vingtaine de motards qui accompagnent la camionnette d'information a fait vrombir les moteurs de leurs grosses cylindrées avant de prendre le départ pour le 5e tour des routes de l'olivier qui doit les conduire en Espagne, au Maroc, en Algérie, en Tunisie et à Malte pour regagner ensuite la Grèce via l'Italie. Si en chemin, ils croisent des web-cafés accueillants, ils ont promis d'envoyer à iNFO-GRECE, photos et correspondance régulière. Sinon, il faudra attendre la fin du circuit pour bénéficier de leur album photo et le compte-rendu de leurs rencontres le long d'un voyage de 5 semaines sur le pourtour méditerranéen.

i-GR/ANA

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