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L' IOBE recommande un contrôle plus rigoureux des dépenses publiques et notifie l'absence d'investissements étrangers en Grèce

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By ANA-MPA,

Les hausses des dépenses sociales, telles que présentées par le gouvernement dans la loi des Finances de 2004, peuvent n'avoir aucune répercussion sur la stabilité économique, si en même temps un contrôle plus strict et efficace n'est pas réalisé dans les autres dépenses publiques, a indiqué l'Institut de Recherches économiques et industrielles (IOBE) dans son rapport trimestriel sur l'économie grecque publié vendredi.


Dans son analyse des données économiques trimestrielles, IOBE passe au peigne fin le contenu du projet de Budget de l'Etat 2004 déposé récemment au Parlement. Bien que confirmant que le ralentissement de l'économie mondiale en 2003 n'a pas affecté les rythmes élevés de croissance en Grèce, l'Institut tire la sonnette d'alarme quant aux risques de dépassement au plan des dépenses primaires, estimées pour 2003 en hausse d'environ 7,6% au lieu des 6% attendus.

Enfin, il est relevé que la Grèce, comparée à ses partenaires européens, tarde toujours à attirer des investissements étrangers, puisqu'en particulier entre 1995-2000, les entrées de capitaux dans l'Union Européenne hors Grèce enregistraient une hausse de 328%, contre une hausse de tout juste 3% pour la Grèce !

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