Selon les données communiquées mardi par l'Office national des Statistiques (ESYE), le chômage est en baisse à 8,9% au deuxième trimestre 2003, contre 9,6% durant le même trimestre de l'année précédente. Ce taux est le plus faible depuis que l'Office national des Statistiques publie son enquête trimestrielle sur le chômage, mais révèle d'importantes inégalités géographiques.
Le niveau du chômage diffère de façon importante selon les sexes. Le chômage frappe seulement 5,7% des hommes contre 13,6% des femmes.
La Macédoine occidentale (15,7%), l'Epire (10,6%), la Macédoine orientale-Thrace(10,3%) et le centre de la Macédoine( 9,9%)enregistrent les taux de chômage les plus élevés. A l' inverse, des taux de chômage inférieurs a la moyenne nationale sont constatés en Crète (4,8%), dans le Péloponnèse (6,8%) et dans le Nord de la mer Egée(7%). Par rapport à 2002, le chômage a augmenté en Macédoine, dans les îles Ioniennes et il a reculé en Epire, en Thessalie et en Attique.
Les jeunes chômeurs -inscrits pour la première fois sans avoir jamais travaillé- constituent 41% de l'ensemble de la population à la recherche d'un emploi, les chômeurs de longue durée (plus d'un an) constituant 58,5% du total.
Au deuxième trimestre 2003, l'emploi a augmenté de 1,7%, 93.000 chômeurs ont retrouvé un emploi et 80.000 sont rentrés dans la population active.
L'emploi à temps partiel occupe toujours une place limitée, 4,5% de l'ensemble et un tiers environ seulement des salariés dans cette catégorie déclarent qu'il s'agit d'un choix délibéré.