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Jacques Rogge (CIO) : décentralisez le pouvoir de décision

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By ANA-MPA,

A un an de l'ouverture des JO-2004 à Athènes, le président du Comite international olympique (CIO), le Belge Jacques Rogge, a appelé les Grecs à s'unir derrière le Comite d'organisation (ATHOC) afin de mettre tous les atouts dans leurs Jeux. Il a aussi conseille aux responsables de cette organisation d'éviter une centralisation excessive du pouvoir de décision. De son côté, Gianna Angelopoulos a admis qu'il restait "encore beaucoup de travail à faire, mais nous sommes confiants".


Dans une interview à l'AFP dimanche, M. Rogge a invité les Grecs à "s'unir derrière les organisateurs des Jeux. Gouvernement, majorité, opposition, la municipalité d'Athènes doivent être derrière l'ATHOC. Il faut que tout le monde ait un sens de l'urgence. A l'ATHOC, si j'ai un conseil à donner c'est de faire comme les organisateurs des JO-2000 a Sydney. Ils ont su, pour la première fois, déléguer un maximum de pouvoir aux responsables de chacun des sites. Avant, c'était trop centralisé. Sydney a été un exemple de décentralisation et cela a permis des prises de décision efficaces et rapides".

Interrogé sur la qualité des Jeux, M. Rogge a affirmé "il y a un point sur lequel la réussite est déjà acquise, c'est l'héritage urbain que les Jeux laisseront à Athènes: un nouveau métro, un nouvel aéroport, la route périphérique, la liaison par tramway centre-sud. Le reste contient toujours une part aléatoire. Pour l'organisation, et même si les épreuves tests nous apprennent beaucoup, il n'y a pas de répétition générale. C'est surtout une affaire d'hommes. Pour la sécurité, nous vivons dans un monde qui n'est pas sécurisé. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a eu un effort majeur de coordination, exemplaire".

En écho, dans une interview à l'ANA (Athens News Agency), la Présidente de l'ATHOC "Athens 2004", Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a réaffirmé sa conviction que tout serait "prêt à temps" et s'est félicitée de "l'héritage" que, quoi qu'il arrive, les Jeux laisseront à "tous les Grecs".

Elle a encore estimé que "l'organisation de jeux Olympiques présente, bien entendu, de nombreux défis à relever. Nous préférons cependant les considérer comme des opportunités d'investir dans le domaine des travaux publics et des installations sportives, qui feront partie de notre patrimoine national, mais également une occasion de nous prouver à nous-mêmes et au monde que les Grecs sont en mesure d'organiser d'excellents Jeux".

i-GR/ANA

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