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Chantages mafieux sur fond de terrorisme

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By iNFO-GRECE,

Le patron du Tribunal de Première instance d'Athènes a ordonné une enquête urgente pour vérifier le bien fondé des dénonciations de chantage d'industriels grecs par des membres prétendus de l'organisation terroriste "17 novembre". La semaine dernière a été riche en spectacle avec la mise en accusation de l'éditeur de presse Grigoris Michalopoulos et la famille de Gianna Angelopoulou, patronne des JO d'Athènes, parmi les victimes du racket.

Les accusations arrivées sur le bureau des enquêteurs veulent Grigoris Michalopoulos, éditeur du quotidien droitiste Eleftheri Ora, faisant du chantage contre des conséquentes sommes d'argent pour "faire sortir" certains industriels d'une hypothétique liste des prochaines victimes de la 17N.

Selon le quotidien Kathimerini, Theodoros Angelopoulos et son épouse Gianna auraient visité le Premier ministre Costas Simitis en juin dernier, alors que le démantèlement de la 17N venait de commencer, et lui auraient remis une note de Dimitris Angelopoulos, frère de Théodoros assassiné par la fameuse organisation terroriste, dans laquelle il nommait un éditeur connu parmi ses rançonneurs. Deux ans avant son meurtre, l'industriel Dimitris Angelopoulos aurait accepté de verser la rançon demandée, bien que cela ne lui ait pas en définitive épargné sa vie. Pour le journal, le fait que la famille Angelopoulou ait attendu le début du démantèlement de la 17N pour porter l'affaire à la connaissance des autorités, est caractéristique du climat de terreur qui régnait dans les milieux industriels grecs.

De son côté le chef présumé de la 17N, Alexandros Giotopoulos, a soutenu hier via son avocat que, contrairement aux allégations de Michalopoulos, il n'a jamais rencontré ce dernier.

Sur le front des arrestations, après les fuites orchestrées sur l'imminence de nouvelles arrestations dans les milieux de l'extrême gauche proches de la 17N, les premières interpellations ont commencé avec la mise en examen du thessalonicien Anestis Papnastassiou, dont le cousin Nikos fait déjà partie de la liste des leaders présumés de la 17N et se trouvant déjà à la disposition de la justice.

Des empreintes digitales d'Anestis Papanastassiou auraient été trouvées dans différents documents de l'organisation et notamment sur un plan du camp militaire de Strimonikos à Serres où il avait effectué son service militaire de 1984 à 1985.

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