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Le président du PASOK (Parti socialiste), Georges Papandreou, en réunion vendredi du Conseil national du parti, a dressé une critique sur toute la ligne contre le gouvernement de Nea Dimokratia, accusant notamment le gouvernement d'avoir abandonné les points de vue défendus en permanence par la Grèce en politique étrangère, et critiquant en particulier son immobilisme dans la question de l'appellation de la FYROM.
Se référant à des déclarations récentes du chef d'état-major des forces armées turques, Hilmi Ozkiok, le dirigeant du principal parti de l'opposition a estimé que la Grèce devrait adresser le message aux hommes politiques et militaires turcs qu'ils doivent prendre conscience qu'ils ont des obligations à respecter vis-à-vis de la communauté internationale et de l'UE.
Développant la comparaison imagée d'un gouvernement comme "navire navigant sans gouvernail", voire plutôt ayant un "capitaine (cf. le Premier ministre) ayant promis à chaque passager une destination différente", M. Papandreou a poursuivi sa critique contre toute l'administration des affaires, tranchant avec optimisme que si "le PASOK se prépare à la victoire", la ND est sur la voie des échecs.
Au plan des affaires intérieures du parti, M. Papandreou a fait un bilan sur la première phase de restructuration du Mouvement, se félicitant "des pas importants faits", déclarent que "le PASOK de la nouvelle époque" a réussi à se recomposer sans mettre de côté l'expérience du passé et la force du parti, soulignant enfin qu'il se caractérise à présent par "une nouvelle logique répondant aux principes de la transparence, de l'ouverture et de la solidarité".
La nouvelle phase de restructuration débutera après Paques pour une durée de deux mois environ et consistera à mettre en place 15 organisations régionales - des processus "qui n'ont jamais eu leur pareil", a déclaré M. Papandreou.
"Les Grecs connaissent la vérité", a répiqué de son côté le porte-parole par intérim du gouvernement, Evanghelos Antonaros, en réponse aux déclarations de M. Papandreou, "les Grecs savent les misères qu'ont laissé derrière eux les gouvernements du PASOK. Les Grecs savent que leur pays recompose ses forces, se transforme de jour en jour, et se tourne vers l'avenir".
i-GR/ANA