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Avenir de Chypre: Kofi Annan tente une dernière chance. Rencontre à Paris entre le Président Cléridès et le leader chypriote-turc Rauf Denktash

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By iNFO-GRECE,

Dans le cadre des efforts déployés par l’ONU en vue de parvenir à une solution négociée au problème politique de Chypre, une rencontre se tiendra à Paris, le 6 septembre 2002, entre le Secrétaire Général de l’ONU, M. Kofi Annan, le Président Cléridès et le leader Chypriote Turc Rauf Denktash. Le Secrétaire Général de l’ONU s’entretiendra séparément avec MM. Cléridès et Denktash. Une rencontre, lors d’un déjeuner de travail, est prévue par la suite entre M. Annan et les deux hommes.

Le Porte-Parole du Gouvernement de Chypre, M. Michalis Papapetrou, se référant aux perspectives de la rencontre à Paris, a mis l’accent sur le fait que la partie chypriote grecque « n’attend ni moins ni plus que ce que la communauté internationale a établi par rapport au contexte d’une solution [au problème de Chypre]».

M. Dominique de Villepin, Ministre Français des Affaires Etrangères a déclaré, le 31 août 2002, à Helsingor où a eu lieu une rencontre des Ministres des Affaires Etrangères des Quinze, que les Etats membres de l’UE soutiennent les efforts de l’ONU en vue d’une solution viable à la question chypriote évoquant le souhait des pays membres de l’Union de voir une Chypre réunifiée au sein de l’Europe.

S’adressant aux journalistes, M. de Villepin a réitéré l’engagement de l’UE de tenir le calendrier de l’élargissement. Il a indiqué aussi que la liste des pays candidats capables de conclure leurs négociations d’adhésion d’ici la fin de cette année, sera déterminée fin octobre, lors du Conseil Européen extraordinaire de Bruxelles.

En ce qui concerne les pourparlers directs sur Chypre, sous les auspices de l’ONU, après trois semaines d’interruption, le sixième tour des pourparlers directs entre le Président Cléridès et Rauf Denktash, sur l’avenir de Chypre, a été lancé le 27 août à Nicosie, en présence du représentant de l’ONU sur Chypre, M. Alvaro de Soto.

La question de la distribution des pouvoirs, l’une des quatre questions principales qui font l’objet des négociations était au cœur de cette rencontre entre MM. Cléridès et Denktash.

M. Michalis Papapetrou a déclaré, le 26 août, que la partie chypriote grecque retourne à la table des négociations avec la bonne volonté et un désir fort de parvenir à un compromis honorable sur la question politique, sur la base des décisions prises par la communauté internationale. « Nous retournons aux négociations prêts à faire des concessions et souhaitant un compromis honorable basé sur les principes et les décisions prises par la communauté internationale », a-t-il dit à propos de la question chypriote.

Le cinquième tour des pourparlers directs sur Chypre s’est achevé, le 2 août 2002. Le Porte-parole du Gouvernement de Chypre, a déclaré à la CNA (Agence de Presse de Chypre) que lors de la rencontre du 2 août, la partie chypriote grecque a présenté ses commentaires sur les positions de Rauf Denktash sur la question territoriale qui fait partie de quatre sujets principaux des négociations. Les trois autres questions principales sont la constitution, la sécurité et la question de la propriété.

L’Union Européenne a appelé la Turquie à se montrer plus constructive à l’égard du problème politique de Chypre. M. Jean Christophe Filori, Porte-Parole de M. Günter Verheugen, Commissaire chargé de l’élargissement de l’UE a déclaré, le 6 août 2002, que l’Union Européenne attend que la Turquie contribue d’une manière positive en vue de parvenir à une solution juste et viable à la question chypriote, tout en exprimant le soutien de l’UE aux efforts déployés par l’ONU dans cette direction.

Se référant à la rencontre à Paris, le 6 septembre, le Porte-Parole Adjoint du Ministère Français des Affaires Etrangères a indiqué que la France était informé de ce projet et a renvoyé les journalistes « sur l’éventuelle mise en œuvre de celui-ci vers le Secrétaire Général des Nations Unies et ses services ».

Sur le fond du dossier, le Porte Parole Adjoint a rappelé que « nous soutenons sans réserve le processus en cours, engagé sous les auspices des Nations Unies, pour parvenir rapidement à un règlement politique global, juste et durable de la question chypriote ».

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