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Le Service Antiterroriste grec interroge Marie-Thérèse Peynaud - Une deuxième française, épouse d'un terroriste ?

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By iNFO-GRECE,

Marie-Thérèse Peynaud, une française ancienne enseignante au Lycée Franco-Hellénique d'Agia Paraskevi, Athènes, a été entendue ce matin par le Procureur chargé de l'affaire concernant l'organisation terroriste "17 novembre". Selon nos informations une deuxième française pourrait être entendue dans les prochains jours.


Après Alicia Romero Cortes, une maquilleuse d'origine espagnole, amie de Savvas Xiros, le premier homme inculpé dans l'affaire après qu'une bombe a explosé prématurément entre ses mains, le cercle des femmes des membres de la 17N prend une teinte très cosmopolite.

Marie-Thérèse Peynaud a été convoquée en tant qu'épouse ou compagne - ce n'est pas précisé -d'Alexandros Giorgopoulos considéré par la police grecque comme le chef de la 17N, la plus mystérieuse des organisations terroristes en Europe responsable de 21 meurtres mais jamais inquiétée jusqu'ici.

Marie-Thérèse Peynaud, 48 ans, d'origine basque, travaillait comme enseignante au Lycée franco-hellénique d'une banlieue chic d'Athènes jusqu'en 1996. Souffrante d'une grave maladie, elle a pris sa retraite en 1998.

A l'ambassade de France à Athènes, on nous assura que depuis "on n'avait plus entendu parler d'elle".

Or, une deuxième française pourrait bientôt être convoquée. Selon d'autres informations qui semblent fiables, l'épouse de Theologos Psaradellis, un homme arrêté cette semaine et ayant avoué sa participation à plusieurs actions de la 17N, serait également d'origine française, ou plutôt franco-yougoslave, et travaillerait pour l'ambassade de France à Athènes, en tout cas dans une mission diplomatique française.

Psaradellis s'était fait remarquer sous la dictature instaurée par la junte militaire en 1967. Agé de 61 ans, originaire de la région de Thèbes, il est décrit par des membres de sa famille, dans un journal local, comme un "trotskiste pur-sang". Arrêté sous la dictature, il arrive à s'échapper et passe en Turquie et de là il trouvera protection en Bulgarie. Mais les Bulgares finiront par le rendre aux colonels en échange d'un des leurs. A la restauration de la démocratie, il travaille à Athènes comme imprimeur tandis que sa femme, elle, travaille dans une agence de voyage avant de trouver un poste dans un service diplomatique français. Ensemble, ils ont eu deux enfants qui ont effectué leurs études en France.

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