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Une personnalité des milieux culturels pourrait être à la tête des terroristes de la '17 Novembre'

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By iNFO-GRECE,

Le quotidien britannique The Observer annonce que la police grecque est sur le point de démasquer le dernier group occidental de terrorisme politique, la '17 Novembre'. L'organisation grecque qui porte le nom de la date de l'insurrection estudiantine contre le régime des colonels en 1973, s'est tristement fait connaître en 1975 avec l'assassinat du chef de la CIA à Athènes alors qu'il rentrait du réveillon de Noël. Depuis, 42 meurtres ont été ajoutés à son actif.

Dans son article daté du 23 décembre The Observer, citant des sources proches du milieu des enquêteurs, soutient que la publication des noms des tueurs qui se cachent derrière le groupe n'est qu'une affaire de quelques mois.


Aucun membre de l'organisation n'a été arrêté depuis son apparition. Selon les enquêteurs les chefs de la '17N' sont maintenant dans la soixantaine et parmi eux figurent des membres éminents de la société grecque, dont une figure connue du milieu culturel et plusieurs personnalités ayant occupé des hautes fonctions au sein du parti socialiste (Pasok) au gouvernement.

Les révélations de l'Observer viennent contredire les démentis opposés par le gouvernement grec aux allégations de l'ancien ambassadeur de Washington à Athènes, Thomas Niles, dirigeant maintenant le Conseil des Etats-Unis pour des affaires financières internationales. Niles a déclaré qu'en 1997 il avait remis au Premier ministre grec Costats Simitis un rapport sur la '17N' où il soutenait que les suspects étaient "tous membres de l'establishment".

Dans la perspective de créer un climat de confiance en vue des Jeux Olympiques de 2004, le gouvernement de Simitis a dû céder aux pressions internationales et, après le meurtre l'année dernière de l'attaché militaire britannique à Athènes, Stephen Saunders, accepter une aide internationale dans sa "traque" de la '17N'. Scotland Yard avait insisté pour participer aux enquêtes sur le meurtre de Saunders. Le groupe avait résisté jusqu'ici à toute tentative d'infiltration.

Des progrès significatifs auraient été accomplis depuis. Le ministre grec de l'Ordre Public Mihalis Chrysohoidis admet à l'Observer que "les britanniques ont été une grande école. Ils ont montré la manière de conduire les enquêtes". Les enquêteurs pensent que le groupe fonctionne à trois niveaux: six personnes au sommet, une quinzaine d'activistes et des nombreux acolytes y compris de bandits et des assassins à la base.

Ainsi, si The Observer tient ses informations des enquêteurs britanniques, il est certain que le gouvernement grec sera bien embarrassé dans la gestion des annonces en cas de succès de l'enquête. "Ils sont très près, ils ont des noms. Ils veulent seulement s'assurer que les évidences pourront être soutenues devant la Cour", prétend un informateur bien placé selon le journal.

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