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Accord de paix à Skopje : les réactions internationales.

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By iNFO-GRECE,

Au delà des représentants internationaux, artisans de cet accord, le chancelier allemand Gerhard Shroeder a été parmi les premiers à réagir après la signature de l'accord de paix à Skopje suivi aussitôt par le Président des Etats-Unis. L'ensemble de la classe politique grecque a aussi salué l'accord espérant que la paix va enfin se retablir chez les voisins de la frontière nord auxquels le ministre des Affaires étrangères, G. Papandréou, promet une aide financière pour la reconstruction.

Le chancelier allemand Gerhard Shroeder a estimé que l'accord "représente une étape importante vers un règlement du conflit" avant d'appeler "toutes les parties impliquées devraient, avec la pleine conscience de leurs responsabilités, profiter de l'opportunité offerte dans l'intérêt du peuple macédonien".

Pour le président américain George W. Bush la signature de l'accord "est un bon signe", mais a-t-il déclaré à l'intention des parties concernés "maintenant ils doivent remettre leurs armes pour que nous puissions établir la paix". Cependant, "se limiter à trente jours pour superviser le désarmement des rebelles de l'UCK, ce serait une plaisanterie", estime Eric Witty, un expert indépendant de l'ONG Coalition for International Justice, voyant là plutôt un signe de la volonté de dégagement des américains de cette région.

En Grèce, ministre des Affaires étrangères, George Papandréou, a déclaré lundi que "la politique du conflit doit céder la place à la politique de la coopération et de l'unité" et a annoncé que la Grèce allait fournir "une aide financière pour la reconstruction et le développement du pays". Quant au Premier ministre, Costas Simitis, il a estimé que l'accord de paix "ouvre la voie à la fin d'un cycle sanglant dans l'ancienne république yougoslave de Macédoine". Le chef de l'opposition, Costas Karamanlis a également exprimé sa satisfaction. Seul, le parti communiste grec estime que malgré "l'accord les dangers demeurent et la décision pour le déploiement des forces de l'Otan rendra la situation encore plus complexe". De leur côté les communistes réformateurs de la "coalition" (SYN) estiment que "la signature de l'accord sans le contrôle immédiat et le désarmement des groupes extrémistes n'a pas de sens".

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