Skip to main content

Les combats s'intensifient à Tetovo, les occidentaux suspendus aux décisions de l'Otan.

Profile picture for user iNFO-GRECE
By iNFO-GRECE,

Le ministre des Affaires étrangères, M. Georges Papandréou, a déclaré à Bruxelles où se tenait la réunion des ministres des Affaires étrangères des Pays membres de l'Union, que les problèmes avec la communauté albanaise tant en Serbie du sud qu'en l'Ancienne République yougoslave de Macédoine doivent se régler dans le respect des frontières, des minorités et des droits de l'homme.

Mais la condition première pour que s'ouvre un dialogue politique avec l'ensemble des forces représentatives à Skopje est le cessez-le-feu immédiat. Sur le terrain, pour la cinquième journée depuis le début des agressions des extrémistes albanais contre la police locale, les combats s'intensifient avec l'entrée en scène des armes lourdes.

Le représentant du ministère grec des Affaires étrangères, M. Beglitis, a souligné que la Grèce répond positivement aux demandes d'aide de son voisin du nord dans le cadre des obligations qui découlent des accords avec ce pays y compris sur le plan policier.

De son côté, le ministre de la Défense, M. Akis Tsohatzopoulos, a confirmé que le gouvernement de Skopia n'a pas demandé d'aide militaire à la Grèce et que si encore "ils nous le demandaient", a-t-il prévenu, "notre position est clairement contre toute implication militaire dans les pays voisins". Cependant, le ministre n'a pas exclu l'éventualité d'une aide militaire dans le cadre d'une intervention internationale sous les auspices d l'ONU ou de l'Otan. Ce dernier tient une réunion au sommet spéciale le 23 et 24 mars à Stockholm. La Russie, par la voix de son Président M. Vladimir Poutine dans un message adressé au Président de la Yougoslavie, M. Kostunica, s'est déclarée favorable à une intervention militaire de la communauté internationale "s'il était nécessaire".

Be the first to rate this article