L’île est partagée en deux depuis 1974 : Chypre a accédé à l’indépendance en 1960, la Grande-Bretagne, la Grèce et la Turquie étant désignées « puissances garantes » de ce nouvel Etat bi-communautaire. En 1974, en réponse à un coup d’Etat organisé par la junte militaire grecque pour renverser le Président Makarios, dans le but de rattacher l’île à la Grèce (Enosis), et suite à une période d’affrontements intercommunautaires dont le degré de violence a culminé en 1963, la Turquie est intervenue militairement dans le but de protéger la communauté chypriote turque. Les transferts de population consécutifs à cette intervention ont abouti à une séparation géographique des deux communautés. L’armée turque est depuis lors présente dans la partie septentrionale de l’île représentant 37 % du territoire chypriote.
La question de Chypre : situation actuelle
Plus d’un quart de siècle après les événements de 1974, l’île demeure le seul pays divisé en Europe, avec :
o Au Sud, la République de Chypre, seule autorité reconnue par la communauté internationale, où vit la communauté chypriote grecque ;
o Au Nord, la « République turque de Chypre-Nord » (RTCN), autoproclamée en 1983, seulement reconnue par la Turquie, où vivent la communauté chypriote turque et un large nombre de ressortissants turcs ;
o Entre les deux, une ligne de démarcation appelée ligne verte ou zone tampon de 180 km de long sur laquelle stationne la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (FNUCHYP), composée d’environ 1200 hommes.
Re: Origine du conflit chypriote
ERREUR DAVLUCAS L'ENOSIS ETAIT VOULUT ET ATTENDU PAR LA POPULATION CHYPRIOTE
Se sont ces hataï d'anglais qui ont monté les gens les uns contre les autres juste pour garder un emplacement militaire géostratégique car les grecs les aurait vite foutu dehors.
rappelle toi je te l'avais déjà dis:
http://www.info-grece.com/agora.php?rea…
La guerre italo-turque de 1911 et l’occupation du Dodécanèse par les Italiens, enfin les guerres balkaniques de 1912 et 1913, [b]déclenchèrent à Chypre une exaltation nationaliste grecque qui aboutit, [color=#FF0000]le 8 janvier 1913, à la réunion d’une assemblée de notables présidée par l’archevêque et qui [u]proclama l’union de l'île à la Grèce[/u].[/b][/color]
Cette décision resta lettre morte avec l’embrasement de la Première Guerre mondiale. Dès lors, la communauté orthodoxe, soutenue par les hauts dignitaires de l’Eglise, ne démordit plus de l'Enosis. Les Anglais tentèrent de s’y opposer en favorisant les communistes, puis la communauté musulmane, affolée à l’idée de se retrouver dans un ensemble à dominante chrétienne, et surtout grecque.
[u]Deux hommes incarnèrent, dans un premier temps, l’Enosis : l’ethnarque et archevêque Makarios III, et le général Grivas, fondateur de l’EOKA[/u].
Mais alors que ce dernier ne voyait de salut que dans la lutte armée et l’intégration au royaume hellénique, Makarios se persuada de plus en plus, d’abord que l’autonomie, ensuite que l’indépendance, étaient l’unique solution possible.
Chypre connut alors une sale guerre coloniale. Pour s’opposer à ceux qui se voulaient Grecs, les Anglais soutinrent ceux qui se disaient Turcs.
Mais Londres comprit que le jeu ne durerait pas longtemps. En 1958 et 1959, un accord fut trouvé prévoyant l’indépendance de l’île, mais tout fut négocié entre Londres, Athènes et Ankara. Chypre subissait, une fois encore, le dictat d’autres puissances.
Si Makarios entrevit sérieusement la chance que cela représentait pour son île, il fut bien le seul. Ni la communauté chrétienne, ni la communauté musulmane n’en voulurent.
Il n’y a qu’à voir aujourd'hui le peu d’endroits où flotte le drapeau national, et la multitude d’emblèmes grecs ou turcs, pour comprendre la situation.
Pire, lorsque Makarios III mourut en 1977, sa famille ne put obtenir que son cercueil fût recouvert du drapeau national, et ce fut avec le drapeau grec qu’il fut enterré.
CAR CHYPRE EST GREC QUOI QUE TU DISES!