ASSOCIATION HELLENIQUE A CRETEIL- 94

Tous mes meilleurs voeux!
Il y a une Communauté hellénique à Paris. Actuellement il y a des problèmes, qui j'espère seront résolus. Pour information, strictement confidentielle, je vous adresse cette lettre faite aux conseil. Peut-être y trouverez-vous quelques situations à éviter pour une association.
Bon courage. Tenez-moi au courant. Ce sera confidentiel.
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7 X 2007
Chers congénères et Conseillers, Ces disputes aux assemblées, réunions, bureau, sont stériles.J'ignorais que le conseil était politisé. Alors qu'il s'agit de la Communauté hellénique de Paris, ce sont les clans politiques de Grèce qui entrent dans ses affaires ! Au Conseil, rue Mesnil, passe la frontière qui clive Bleus, Verts, Blancs et Rouges comme autrefois s’tin Vassilévoussa ! Il y a des années que je suis membre de notre Communauté, (mon père en fut secrétaire). Le désintérêt des Grecs nés en France ces trente dernières années (une génération perdue…) pour elle est dramatique. Il a de lourdes conséquences pour notre hellénisme parisien, et donc pour la Grèce et pour Chypre. Il est inexcusable que les deuxième, troisième et maintenant quatrième générations n'aient pas place et représentation adéquates et reconnues au conseil et au bureau. Les causes sont nombreuses. Je n’ai pas perçu la volonté d’en trouver le pourquoi et d’y obvier. J’ai cru en me présentant aider les Grecs de Paris, à tort. Pathímata-mathímata ! Je parle pour moi ... Mr Gortsilas, l’autre vice-président étant absent, j'ai accepté à la demande instante du quorum, à la dernière réunion, d'expédier les affaires courantes jusqu'à l’élection du nouveau président. Aucune nouvelle d’A. Lang-Papadiás (sauf sa circulaire) et d’A. Gortsílas depuis le début de notre crise. Représentativité et travail pour notre hellénisme parisien exigent d’émender le statut. Voyez les Juifs et des Arméniens, comme nous peuples dispersés et persécutés, allogènes, métèques et minoritaires. Leurs Communautés sont fortes et intégrées, au mieux et sans reniements : solidarité, écoles, associations, publications, émissions, etc. Leur vote en France est espéré. Ils ont des députés. Voyez l'excellence du CRIF (son président, le Dr R Prasquier fut mon élève et est mon ami...) Voyez les Turcs en Allemagne, en une génération… puis, regardons nous bien dans la glace, et concluons. Je crois, entre autres, qu’il nous faut, par exemple,
- l’annuaire de nos congénères d’Île de France, puis de la France entière (par nos archives, paroisses, associations, parents d’élèves, et –peut-être- le Consulat), amorcé en partie par P. Davás ; - un carré orthodoxe au cimetière ; - la fête annuelle des lauréats (baccalauréat, concours, diplômes, thèses, etc.) ; - un carnet familial (naissances, baptêmes, noces, obsèques, mnimóssyna) sur le bulletin ; - le calendrier des cérémonies franco-grecques et orthodoxes; - une rubrique de recherche d’anciens ; - un site bilingue facile sur la toile ; - des études et thèses d’histoire et de sociologie des Grecs de France ; -une permanence des conseillers à la Maison de la Grèce (comme nous le faisons Mme Janvier, trésorière, A. Loukas, secrétaire, et moi-même) ; - une boite à idées ; - un lieu de réunion et un cercle de nos jeunes ; - la même chose pour nos anciens ; - un réseau téléphonique et épistolaire de réponse instantanée quand l’hellénisme est attaqué ou oublié dans les médias (j’avais fait poser à Mitterrand, par pyramide téléphonique, la question de Chypre : réponse de généralités) ;- quatre drapeaux sur la Maison : français (hospitalité), grec et chypriote(racines), européen (avenir) ; - réactiver les associations professionnelles et régionales en sommeil ;- anciens scouts ; etc. etc. etc. Il faut un travail constant en collaboration avec nos frères chypriotes, victimes de l’oubli criminel et intéressé de l’Europe et de l’ONU. Face à la ligne verte : ich bin ein Kyprios ! Les Chypriotes sont des Hellénes, comme les Vorio-Ipirotes. Pour tout ça il faut 10-15 ans, donc commencer demain matin. J’aurais proposé : 1 Vote nominal au conseil (par croix comme autrefois). Abandon des listes des clans de Grèce. Voter pour un candidat l’honore et le responsabilise. Voter une liste noie l’imputabilité et le devoir. 2 Douze conseillers. Le président ( soit 13e conseiller, soit l’un des 12 ) aura voix prépondérante en cas de vote égal, l’engageant comme homme et mandataire. A 21, ékí pou laloún pollí pétiní, aryí na ximérôssi!To koumássi-mas ínai yémáto pétinoús ! 3 Six conseillers gréco-français, nés en France, et les six autres Grecs de Grèce ou de la Diaspora. Notre communauté jouira des formations, réflexes et relations du pays de naissance et de la culture française, de leur double fidélité (terme juste et heureux qu’utilisent les Juifs), sans couper le cordon ombilical avec la Grèce. Elle s’enrichira des Grecs de nos diasporas venus en France (Constantinople, Égypte, Roumanie, Éthiopie, Afrique Noire, etc.) 4 Mandat de quatre ans : trois ans sont courts pour agencer l’oeuvre. 5 Mandat renouvelable une fois : huit ans suffisent.
Il faut du sang nouveau et non la chronicisation paralysante ou la rente de situation. 6 Renouvellement par tiers tous les quatre ans (comme à Marseille, parait-il). Le savoir des anciens se transmettra aux nouveaux (les quatre conseillers à partir après le premier mandat seront tirés au sort et éligibles leur éventuelle deuxième fois). 7 Après la première mandature de quatre ans, de mise en place, la moitié des conseillers seront des femmes, si ce n’est encore le cas. 8 Le président, après une ou deux mandatures (huit ans au plus) sera alternativement gréco-français ou Grec né hors de France. L’alternat est vital. 9 L’assemblée choisira si le président sera élu au par le Conseil (il aura son équipe de travail) ou si ce sera celui qui aura le plus de voix à l’élection (plus représentatif de notre communauté).10 Le statut fixera qui sont les électeurs et leséligibles : "hellénisme » par naissance, mariage, nationalité, étudiants, durée de séjour en France, de cotisation à la communauté ? etc.) [[Lors d'une élection, devant moi un étudiant en psychologie, grec, du Pavillon hellénique de la Cité universitaire, était avec sa «petite amie». Leur érotophlogôse, sa qualité et sa durée dépendant, je crois, des études, des hormones, de la facilitation de rester en France, de ne pas servir sous les drapeaux grecs motivaient cette présence... La séduisante philhellène française amoureuse vota juste avant moi...]] Les conflits, troubles, rumeurs, démêlées, tensions, ruptures, a priori politiques, sycophanteries et l'ambition (l'arrivisme ?) de ceux qui se veulent « représentants » (?) de la Communauté de Paris auprès de la Fédération ou des partis-clans et/ou autorités grecs sont funestes et ont mené à cette crise. Né en France, je n'ai jamais habité en Grèce. Mon père n'y a jamais vécu. Ma mère y vécut huit ans s’ta prosphygika. Ils étaient Tourkósporii ! Mon grand-père paternel fut tué en Anatolie. Mon grand-père maternel, décapité par le kaïmakám jeune-turc du village, était cofondateur du « Komitáton du Mikrós Haímos » avec Kýrkos (grand-père de mon oncle Léonídas), mon oncle Tsantalis l’ancien, et les officiers grecs Kondýlis et Gonatás, combattant les Bulgares et les Turcs. Je ne renie ni mon origine, ni le parler de notre patrie perdue. J’ai créé avec ma femme, tourkomérite, le Mnimóssynon tôn chaménôn Patrídôn annuel à la Mikrí Ekklissía. En 1986, mon père, dernier fondateur en vie de 1936, au cinquantenaire des Sts Constantin et Hélène, rappela les bâtisseurs et les donateurs : Rômii réfugiés de Turquie, généreux évergètes Gréco-bellevillois de la chaussure, Kastoriens de la fourrure, notre petit peuple d’artisans, ouvriers, serveurs, marchands de marrons, Kalimnii des éponges, épiciers orientaux, crépiers, fondeurs, etc de notre communauté d’entre deux guerres. Ma petite église n’essuie pas mon infidélité : mes titres et le XVIème arr. ne m'en ont pas éloigné. J’ai gardé, non sans mal (okniría et anéfthynótita de la fonction publique grecque…) ma double nationalité. Ma généalogie m'apprend que mes quatre arrière-grands-parents sont du Mikrós Haímos, d’Odissós et de Chimára. Aucun de mes ancêtres ne naquit ou n’a vécu dans les frontières grecques ... Je suis Rômiós,j'appartiens à l'Hellénisme, et ne suis pas Helladítis. Ce choix personnel de rester un Hellène de l’Ikouméni n’est pas toujours facile…E
n Grèce je suis comme un Québécois (ou un Huron) en France. J’ai répété, cela fit sourire, les mots de ma grand-mère : Ti kámni i alépoú s’to pazári ? Den ímai o trélós pou tha sas vgáli ta phýdia apó tin trýpa ! Essís ta válaté ! Nul n’est irremplaçable, nous sommes tous mortels. Mon métier, que je continue à exercer, me le confirme chaque jour depuis mes 18 ans. J’en ai 74, et je ne suis pas Mathusalem ... Le dimanche avant les élections en Grèce, Mr S. congénère que je soigne depuis longtemps m’a jeté à la face à l'église : Toi, avec ta liste à la Communauté, tu vas descendre voter Karamanlis ! Je ne vote pas en Grèce. Le dimanche suivant, Mr D., conseiller que je connais depuis son enfance me dit, dans ma paroisse : Tu vas être le fusible entre la droite et la gauche! Voilà où nous en sommes, entre nous, dans notre communauté ! Le 1er X 07 soir, sortant de la réception pour l'ambassadeur de Chypre, Mr L. chef de clan me demanda d’entrer dans un jeu déshonorant vis-à-vis des autres élus. Il m'a récusé d’expédier les affaires courantes, ce que j’ai accepté pour que notre navire, déjà échoué, n'aille pas par le fond. Il haussa le ton, place Victor Hugo ! Nous n’étions pas s’tou babá-tou to tchiftlíki ! Il m’intima de démissionner du conseil avant et non après l'élection du nouveau président ! Sinon le clan perdrait ! Il fit état de rumeurs hostiles envers moi, me menaçant de les amplifier si je ne faisais ce qu’il demandait. Il me dit que j’aurais participé à ses réunions au siège (faux, archi-faux !) et que c'est grâce à lui et que je fus élu. Je suis donc un traître ! Je ne suis allé au local (j’en ignorais même l’existence) qu’une fois, sur invitation, et après l'électio n, y ayant relations et amis. Je n'y suis jamais retourné, puisqu'il s'agit d'un parti politique. Tout ceci me fut envoyé, et sur quel ton, devant témoin Mme DK, conseillère. Hývris à mon philótimon .Voilà, encore, où nous en sommes, entre nous, dans notre communauté ! Et, le lendemain matin je reçus la lettre d'A. Lang-Papadiás, à qui j'avais écrit le 29 VII 07 (sans diffusion comme il le fit envers notre secrétaire. Ma lettre non revenue, est restée sans réponse. Comme vous, il recevra la mienne. Je ne brigue pas la présidence. Je continuerai à travailler au conseil avec vous, et assurer comme je le fais depuis le début une permanence, mais qu’à la condition de traiter nos problèmes et refondre nos statuts, démocratiquement et honorablement, avec des délais tenus et que si - enfin ! - vous reconnaissez qu’il y a des Grecs non hellénophones. Nos diasporas sont un ensemencement, avec des arbres aux branches helléniques s’tin Anatolín’ et françaises s’tin Dýssin’. Avec mes voeux d'harmonie, de solidarité et de travail commun pour l’hellénisme parisien, grec et gréco-français (et non celui de partis grecs émigrés eux aussi…) Agathí týchi sé hólous-sas ! Homónia kai éfkarpon érgon !