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l'inadmissible molesse de la Grèce en Egée

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Submitted by ak on

La Grèce mange ses enfants

Voilà des années que le gouvernement grec ne fait rien pour informer la presse internationale et mettre sur l’agenda des rencontres intergouvernementales les incursions quotidiennes des appareils turcs dans l’espace aérien grec

Avant c’était deux, trois appareils ; maintenant par groupes de 20 ou 30, et des appareils de reconnaissance en prime

Et Rien, le silence total.

Le résultat c’est que le pays dépenses des milliards en avions de combat et surtout, que des PILOTES grecs risquent leur vie tous le jours pour intercepter des avions turcs SANS avoir l’ordre de les tirer…

Autrement dit ils risquent leur vie pour rien : pour un gouvernement qui laisse faire et sans avoir le droit de tirer les avions qu’on leur demande d’intercepter

DONC MOI JE DIS : que si la Grèce veut laisser son espace aérien à la turquie, qu'elle le fasse, qu'elle le dise à ses pilotes et qu'elle arrête de les envoyer intercetper les avions turcs pour rien

Aujourd’hui info-grece diffuse une info sur un avion grec entré en collision avec un avion de reconnaissance turc pas loin de Karpathos

http://info-grece.com/modules.php?name=…

je ne sais pas si c’était dans l’espace aérien grec ; pas forcément ; en plus si l’avion grec interceptait le turc, il est possible qu’ils aient dévié et se soient retrouvés hors espace grec, en avion c’est vite fait

mais ca ne peut pas m’empecher de penser à ceux qui sont morts dans l’espace aérien grec, ou aux trois morts de la crise d’Imia

ils meurent pour quoi, pour qui ? tout le monde s’en fiche en grèce à commencer par le gouvernement

le gouvernement grec est le seul au monde qui, n’oser même par PARLER

il arrive que des petits pays subissent ; mais au moins ils essayent de sensibiliser, de parler, de faire connaître leur voix sur le plan politique ; la Grèce RIEN

en plus la grèce marche sur la tête : embrassades avec la turquie en public, pilote qui risquent leur vie dans la réalité ; et la Grèce aurait le droit d’avoir des eaux territoriales à 12 miles nautiques avec l’espace aérien de 12 miles; au lieu de cela par peur de la turquie elle laisse ses eaux à 6 miles et l’espace aérien à 10 miles

bref c’est n’importe quoi

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Gisele

In reply to by laurent

ça me rapelle les différents qu'ont les japonais ,les chinois de Chine populaireet ceux de taiwan,:guerres,conflit sur la revendiaction d'une ile ,Taiwan, reconnaissance des crimes de guerreetc etc.les hommes cesseront ils un jour de se faire la guerre???

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Thu, 05/25/2006 - 00:54 Permalink

merci Laurent de nous faire la synthèse de la presse turque grecque française et internationale

sur l'incident provoquée par la collision des deux avions de chasse turc et grec qui malheureusement a coûté la vie du pilote grec (disparu).

bien sur que la diplomatie doit prédominer, le coup du "néanderthal" on ne me l'avait pas fait encore. Enfin laise tomber, vraiment n'importe quoi.
tu nous considères vraiment comme des imbéciles.

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Thu, 05/25/2006 - 01:00 Permalink
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Th. Efthymiou

Les Turcs, en procédant sciemment à d'incessantes provocations en mer Egée, entraînent leurs pilotes de guerre au-dessus des archipels proches. Ce faisant, ils apprennent et évaluent les réactions grecques: rapidité d'envol, audace des pilotes grecs, savoir-faire avec le matériel, réactions (l'art de regarder ailleurs, de faire le bien-élevé qui ne parle pas de ce qui fâche...) des "Diplomates de Kolonaki".

L'antécédent de Chypre, le scellement du [i]statu quo[/i], leur permettent de faire [u]ce qu'ils veulent,[/u] face à un petite pays dont ils connaissent bien l'absence de solidarité vis-à-vis de ses nationaux, de Turquie, de Chypre.

Si vraiment les turcs voulaient entraîner leur aviation de guerre au-dessus des mers, ils ont l'espace qu'ils veulent au sud de l'Anatolie, et en mer Noire, pour ne pas risquer des accidents ou des litiges. [b]Sur nos archipels ,ils s'entraînent en temps réel, avec des risques réels, pour aguerrir leurs hommes, et bien connaître et utiliser leur matériel.[/b]
Il est probable que des officiers d'aviation grecs y regarderont à 2 fois avant d'envoyer leurs pilotes faire jou-jou-touche-touche avec des avions turcs, pour ne pas perdre leurs hommes inutilement et/ou se faire traiter de va-t'en guerre par leur gouvernement...

[u]Un homme jeune, au service de son pays, à la vocation de défendre son pays, est sans doute mort noyé, en service commandé, accomplissant sa mission, et il faudrait fermer les yeux?[/u]

Certaines bonnes âmes diront "[i]qu'il faut s'aimer[/i]" avec un voisin puissant, nombreux, provocateur, et d'une insolence diplomatique et politique qui laisse sans voix. Qu'il commence!

Malheureusement si, trop souvent, la politique grecque a été si souvent manipulée voire achetée, c'est que nombreux sont parmi les nôtres, les manipulables et achetables, sans vergogne ("si c'est pas moi ce sera un autre qui en profitera...)
Ce mot quasi-intraduisible qui nous est propre: "philotimon" n'a pas de sens pour nombre de nos politiques, pourtant élus démocratiquement par leur peuple.
Je me refuse au "déclinisme" mais, parfois...

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Thu, 05/25/2006 - 09:01 Permalink
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laurent

In reply to by Th. Efthymiou

Cher Th Efthymiou,

Vos propos me laisse a penser qu`il y a un profond decalage entre le peuple ou la diaspora grecque et ses dirigeants successifs alors je me pose la question pourquoi depuis les annees colonels les Grecs n`ont rien fait en temps qu`electeurs et surtout qu`esperent ils reellement de l`avenir dans de telle condition ?

J`admet que le peuple grec est tolerent et patient mais est il vraiment necessaire de se "pourrir" le quotidien sans jamais trouver de solution plutot que de mettre les pieds dans le plat une bonne fois pour toute...

J`avoue que j`ai du mal a comprendre que l`on puisse se sentir en permanence menacer et surtout en ayant l`impression d`etre trahis par les siens.
D`apres vous comment cela peut il evoluer dans un avenir europeen ? car la Grece aujourd`hui se fait envahir d`un point de vue economique a cela si l`on rajoute cette pression permanente d`un pays voisin, que restera t`il de cette fameuse identitee grecque dans les annees a venir, un peuple encore plus anesthesie que le sont les francais a leur actuelle.

Les choses ont ils reellement evoluees depuis l`epoque des colonels ou sont elles simplement deguisees ?

Au plaisr de vous lire.

Laurent

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Thu, 05/25/2006 - 10:53 Permalink
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Th. Efthymiou

In reply to by laurent

[u]Le décalage.[/u]
Dès 1821 il y a eu une différence entre:
-les "[i]autochtones[/i]", armatoles, Klephtes, marins, corsaires, qui étaient dans la Grèce combattante comme des "poissons dans l'eau" selon le mot, bien plus tardif de MaoTséToung, et,
- les "[i]hétérochtones[/i]", venus de Constantinople, de Russie, d'Occident, avec les Hypsilanti, Kapodistrias, et les Philhellénes, Byron, Favier Santarosa et autres.

L'affaire fut souvent très difficile et tragique, aboutissant à l'assassinat du Kyverniti, le premier gouverneur, Kapodistrias par les Mavromichalis. Depuis, toutes les guerres d'indépendance des pays colonisés, comme l'était la Grèce alors, nous ont appris ce phénomène: le combattant, sincère et ayant gagné l'arme à la main, l'indépendance de son pays, se résout difficilement à "rentrer dans le rang", raccrocher son fusil et reprendre la vie de tous les jours. Ce combattant se sont volé de sa victoire quand des politiciens se mettent autour de la table, traitent, organisent, et sont oublieux du sang que d'autres ont versé (le leur et celui de l'occupant colonial).
Au minimum c'est l'éloignement démocratique d'un dirigeant (Churchill, de Gaulle), au maximum c'est la guerre entre les factions des combattants qui veulent le pouvoir et ses avantages, avec ou sans une idéologie politique et sociale (voyez l'Afrique, les Balkans)...

Aujourd'hui, le Grec de la diaspora, forcée pour les Romii, économique pour les USA, le Canada, l'Australie, gardent une empreinte hellénique. Le problème est celui de leurs enfants: une langue à la maison et une autre dans la rue et l'école, un choix, plus ou moins facile et ressenti, d'être un Grec en France ou un Français d'origine grecque.
Le vrai problème, confirmé par les études sociologiques est celui de la 3ème génération. La langue de filiation est devenue une étrangère ou une inconnue, on est parfois issus de mariages mixtes, ethniques et/ou religieux...
La 2ème et la 3ème génération des Diasporas ne se sentent plus "Grecs" que par un choix, un effort, une tension personnels, p)as toujours très confortables. D'autant que souvent, en visite en Grèce, les réflexes d'"hétérochtones" ne sont pas bien reçus. Et que dire de nos fréquentes déceptions "d'amants trompés" sont incomprises ou moquées...

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Fri, 05/26/2006 - 20:30 Permalink
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gisele

on me dit que les jeunes grecs et turcs de Paris s'entendent bien !! meme mieux qu'avec les jeunes français!!! y aurait il un fossé entre ces jeunes qui regardent vers l'avenir,et la vieille génération qui ne pense ,ne reagit ,ne voit qu'en évoquant le passé??

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Thu, 05/25/2006 - 11:08 Permalink