Pays: Estonie

Les députés vont s'exprimer. Aujourd'hui en France et dans les prochains jours dans différents pays de l'Union européenne, les élus parlementaires vont être consultés afin d'approuver ou non l'accord économique sur la Grèce.

Le compromis conclu, lundi 13 juillet, entre Athènes et ses créanciers n'était qu'une première étape. Validé le 15 juillet par le Parlement grec (229 voix pour, 64 contre, 6 absentions), il doit encore être adopté par les dix-neuf pays membres de la zone euro.

La Grèce échappe-t-elle au Grexit?

Les ministres des Finances de la zone euro se retrouvent dimanche matin à Bruxelles, après avoir été incapables la veille de trouver un début d'accord sur un plan de sauvetage de la Grèce, et avant un sommet crucial pour le maintien du pays dans la monnaie unique.

La dette n'est pas la seule pomme de discorde entre Athènes et les autres pays européens. Il y a aussi l'austérité. Celle que les Grecs ont rejetée lors du référendum du 5 juillet. Celle, surtout, que le pays a appliquée depuis 2010.

Incroyable mais vrai : même dans la dèche, et sous baxter financier de la communauté internationale, la Grèce est le pays européen dont les dépenses militaires sont les plus importantes. C'est ce qu'indique lundi l'Otan dans ses statistiques annuelles.

Le scénario du pire n'a pas eu lieu. L'Eurogroupe n'a toutefois accordé qu'un bref répit à la Grèce, en donnant un feu vert conditionnel à un soutien allant «jusqu'à quatre mois».